Les Aiglons au bout du suspense avant de retrouver l’OM sur le chemin du stade de France !

Suite à un match complètement fou, l’OGC Nice s’est qualifié hier soir pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue en battant Dijon lors de la séance des tirs au but (3-3, 5-3 tab.). Menés trois fois au score, les Aiglons ont montré qu’ils avaient de la ressource et accèdent au dernier carré de la compétition pour la troisième fois en quatre ans, après 2009 et 2010.

L’OGC Nice ne pouvait pas espérer mieux pour préparer son retour en championnat. Les hommes de René Marsiglia ont, de manière héroïque, arraché hier soir leur place en demi-finale de la Coupe de la Ligue. La tâche a été des plus compliqué face à des Dijonnais extrêmement réalistes et très courageux. Tout avait pourtant commencé au plus mal pour les Niçois qui, dès la 15ème minute, perdaient Pejcinovic suite à une blessure. Quelques minutes après le changement, et la rentrée de Kévin Gomis pour remplacer le serbe, Dijon ouvrait le score suite à une tête croisée de Guerbert, étrangement seul dans la surface (1-0). Les Aiglons sont à la peine, voir fébriles, à l’image de Renato Civelli qui, tout seul face au gardien frappe mollement dans les bras du portier dijonnais et manque le but égalisateur de peu (24ème), Il faut attendre la 34ème minute, et le talent du joueur providentiel du Gym, Anthony Mounier, avant de voir Nice recoller au score (1-1).

Nice touché mais pas coulé

Au retour des vestiaires, le scénario de la première période se répète… Après une reprise de Dja Djedje manquée (56ème), Jovial, bien servi par Corgnet à raz de terre, vient battre du bout du pied le gardien niçois Raul Fernandez (61ème). 2-1 pour les joueurs de Patrice Carteron. Encore une fois les Aiglons sont tout près d’égaliser par l’intermédiaire de Fabrice Abriel qui perd son face à face avec Tchagouni (67ème). C’est Civelli, encore lui, qui cette fois met la balle au fond des filets. Le défenseur argentin place un joli tir croisé suite à un ballon mal repoussé par la défense Dijonnaise (2-2). Nice revient une nouvelle fois au score mais ne parvient pas à prendre l’avantage. Les deux équipes sont alors dans l’obligation de se départager lors des prolongations.

Et Monzon frappa…

Fatigués, les joueurs baissent considérablement le rythme de la rencontre. Il faut alors attendre la 116ème minute et un contre bourguignon. Sankharé, dans la surface, est légèrement poussé dans le dos par le jeune Kevin Gomis. Penalty indiscutable pour M. Fautrel, l’arbitre de la rencontre. Bauthéac ne laisse aucune chance au portier péruvien et marque le troisième but de son équipe ! 3-2 pour Dijon. Tout le stade pense alors que c’est terminé et de nombreux supporters, dépités, commencent à quitter le stade. Mais les Aiglons n’abdiquent pas. A deux minutes de la fin du match, l’arbitre siffle un coup franc très dangereux à la limite de la surface. Fabian Monzon s’en charge… et égalise d’une frappe surpuissante ! Incroyables d’héroïsme, les Niçois reviennent dans le match et égalisent pour la troisième fois consécutive ! C’est maintenant la traditionnelle séance des tirs au but qui doit décider qui accèdera aux demi-finales de la Coupe de la Ligue !

Le rachat de Gomis

Et c’est les Aiglons qui parviennent à arracher leur billet pour le dernier carré de la compétition ! René Marsiglia n’a pas manqué de saluer le courage de son défenseur Kevin Gomis, fautif sur le pénalty dijonnais et qui tenait à rectifier le tir : « « Je veux tirer un coup de chapeau à Kevin. Il se sait fautif et a eu le courage de demander à tirer lors de la séance. Ca montre qu’il est balaise et qu’il a la mentalité qu’on aime ». Une soirée parfaite pour le Gym donc qui semble avoir retrouvé un état d’esprit conquérant quant à la seconde moitié de saison. Rendez-vous maintenant face à Brest, samedi, pour la 20ème journée du championnat de France. Un match tout aussi important pour le club, 17ème au classement, qui souhaite s’éloigner au plus vite de la zone de relégation. L’entraîneur niçois n’a pas manqué de le rappeler : « priorité au championnat ! »