Le coup de poker que les niçois avaient réussi lors des deux derniers matches victorieux (victoire à la dernière minute contre Romans et à Nîmes) n’a pas eu lieu et, cette fois, c’est Castanet qui, au contraire, s’impose dans les dernières minutes de jeu en terre niçoise.
Alors que joueurs et public pensaient que, après maints efforts et une grande fatigue, les locaux avaient finalement remporté la victoire, ce fut finalement la douche froide venant d’un maul pénétrant bien joué par les banlieusards toulousains avec un deuxième essai à la clef et surtout la précision au pied de leur buteur pour la transformation de la « gagne » (23-22).
Un seul point d’écart pour un succès tout compte fait mérité, même si l’on ne peut pas nier que la performance des niçois n’a pas été négligeable, loin de là, face à une équipe adverse sérieuse et bien organisée.
En effet, la patte d’un entraineur de valeur tel que Jean Anturville est à présent visible et les « azur et or » (qui sont revenus aux couleurs du feu le Racing Rugby Club de Nice de la grande époque) ont montré un jeu compact et bien orchestré. Seule les lignes arrières, par leur manque de pénétration, étaient en décalage par rapport au jeu sérieux des avants.
Finalement tous ces efforts n’ont pas été récompensés et c’est vraiment dommage, parce que, de fait, les niçois ont manqué une bonne occasion d’avancer dans le classement, et ce avant la réception de La Seyne dans un derby qui s’annonce passionnant à plus d’un titre.
Ce sera aussi l’occasion de se rattraper de ce faux pas qui, en plus d’avoir interrompu une série favorable de trois matches, replonge les niçois dans le doute.
A signaler toutefois l’énorme prestation d’un Adrien Malavard monumental dans le jeu au pied et qui se positionne dans la lignée d’un certain Julien Caminati.