Philippe Vardon, président de Nissa Rebela, a déposé plainte devant le Tibunal Administratif de Nice. Il remet en cause la transformation d’une partie du centre-ville en ghetto communautaire.
Pour mettre fin aux prières de rue qui se déroulaient à Nice, la municipalité a utilisé son droit de préemption sur un local occupé illégalement depuis 11 ans par les musulmans, rue de Suisse. Ce local est toujours occupé par ces mêmes personnes, loué par la mairie, « entérinant ainsi la présence de la mosquée Ar-Rahma », selon le président de Nissa Rebela.
Principe de laïcité
Philippe Vardon accuse donc la municipalité de violer le principe de laïcité et ce, en utilisant des fonds publics. « On ne connait pas le montant de la redevance que demande la mairie pour la location de ce local. Il s’agit visiblement d’une convention d’occupation précaire, mais ça ne nous dit pas combien ils versent. » affirme le niçois. « La redevance modique ou l’absence de redevance est un manque à gagner pour le budget local. » poursuit-il. Maître Pierre-Vincent Lambert, président de l’Association de Défense de la Laïcité, soutient Philippe Vardon dans son action. Il explique : « Il y a beaucoup de flou autour de cette préemption. Nous demandons donc à ce que le contribuable sache ce que la municipalité fait de son argent. »
Dépeuplement du centre-ville
Les deux hommes insistent sur le fait que ce genre d’agissement de la mairie « favorise la création d’un ghetto communautaire où le peuple niçois devient résiduel ». Ils affirment ainsi « lutter contre le dépeuplement du centre-ville par les niçois ».