Jusqu’au 8 avril , le Printemps des Arts de Monte-Carlo, ce sont 5 concerts d’accordéons, une nuit du tambourin, un concert de musique ancienne, une journée surprenante (12 interventions), 6 concerts Bruckner dont 5 avec orchestre, une nuit du nouveau piano, une soirée Bling bling. Voilà pour être efficace.
Mais derrière tout ça, il y a en plus des conférences, des interventions de plasticiens, un gros travail avec les scolaires, une collaboration avec l’Université de Nice Sophia Antipolis, des masters class, des rencontres autour des œuvres… Voilà pour la comptabilité.
Mais l’essentiel, c’est une composition musicale qui offre plusieurs points d’attaques pour entendre des musiques très différentes. Ici, l’angle qui incite le public à “entendre” vient aussi bien du baroque, que de la musique extra-européenne, d’un instrument souvent déconsidéré (l’accordéon), d’une journée inattendue à multiples facettes, que de grandes et exceptionnelles formations (Tonhalle-Orchester Zürich, Sächsische Staatskapelle Dresden, London Symphony Orchestra, Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo). “Ouvrir” la sensibilité d’écoute, une plus grande tolérance dans l’acceptation des différences, tel est l’objectif.
Enfin les musiques d’aujourd’hui sont présentes, discrètement mais de façon soutenue : Nordheim, Mantovani, Bedrossian, Contet, Rebotier, Ibarrondo, Lazkano, Martinez, de Pablo Ligeti, Amy, Maintz**, Hurel**, Aperghis, Kurtag, Xenakis, Cage, Liszt, Stockhausen, Nono, Dalbavie, Harvey (** commande du festival – créations mondiales).
Mais aussi le cinéma de recherche, un poète vivant (Charles Pennequin), la danse, des installations et performances… Il s’agit donc de trouver le plaisir dans la musique que ce soit celle de Bruckner, de Ligeti ou de l’accordéon irlandais.
En savoir plus : www.printempsdesarts.com