On l’avait imaginé et le « miracle » (si on peut l’appeler ainsi) est finalement arrivé. Le Rugby Nice Côte d’Azur a peut-être joué son dernier match en fédérale 1 (voir encadré) mais s’il doit mourir demain, ce sera avec les honneurs d’aujourd’hui.
Avec ces motivations, « hope and glory » comme diraient nos amis anglais, les fourmis niçoises ont donc fait plier la cigale montalbanaise (Il n’est pas possible de gagner un match avec tant de pénalités ratées côté Montauban) : Résultat final pour les vaillants joueurs de Jean Anturville (21-13), avec en prime une pénalité d’Adrien Malavard de cinquante mètre à la dernière minute qui prive aussi les adversaires du point de bonus défensif qu’ils croyaient fortement avoir placé dans leur escarcelle.
D’autres part, comment le deuxième du classement de cette poule pouvait-il espérer mieux sans maitriser la dernière phase de leur nombreuses actions offensives en confondant souvent vitesse et précipitation et donnant ainsi aux azuréens, moins fantaisistes dans le jeu mais solides dans les fondamentaux, la possibilité de défendre sans trop de risques tout en ayant des cartouches pour lancer des contre-attaques parfois dangereuses.
Mais c’est surtout dans le décompte des pénalités que les niçois ont construit leur succès : 7 pénalités dont 5 de Pedro Leal, leur métronome revenu du Portugal, et deux à longue distance d’Adrien Malavard dont une monumentale de 60 mètres !!! Face à eux, 1 essai transformé, deux pénalités réussies et un festival d’erreurs, y compris cet incroyable raté devant les poteaux en début de deuxième mi-temps.
Enfin, et pour conclure, encore un bravo aux joueurs niçois pour ce bel exploit et un merci pour leurs esprit d’abnégation et solidarité.
Si le club devait sombrer pour des raisons financières, les joueurs, eux, pourront toujours dire avoir donné le meilleur d’eux-mêmes.
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