A l’occasion du MIPIM à Cannes, Christian Estrosi, accompagné du président du conseil général des Alpes Maritimes, Eric Ciotti, présentait devant un parterre d’investisseurs et de journalistes internationaux les grands projets de croissance durable de la Métropole Nice Côte d’Azur.
C’est une véritable opération promotion de la Métropole Nice Côte d’Azur que Christian Estrosi menait ce jeudi au Marché International des Professionnels de l’Immobilier (MIPIM). Accompagné d’Eric Ciotti, de Josep Lluis Mateo, urbaniste en chef du Grand Arénas et de Christian Devillers, lauréat du concours de maîtrise d’œuvre urbaine Nice Méridia, le maire de Nice a évoqué un à un les points d’attractivité de l’OIN d’Eco-vallée. Ce qu’il définit comme « la ville de demain », à la fois « respectueuse de l‘environnement, performante au plan économique, innovante dans l’utilisation des meilleures technologies ».
Le grand Arénas
Avec ses 51 hectares et ses 680 000 m² de terrains constructibles, le Grand Arénas est appelé à devenir le futur quartier d’affaire international de la Métropole. Ce projet, dont les travaux commenceront en 2013, est bâti autour de deux axes :
-Le pôle d’échange multimodal. A terme, il devra comporter 100 000 m² de logements (dont 20% en locatif social, 30% en accession aidée et 50% en accession libre), 320 000 m² de bureaux, 65 000 m² dédiés aux commerces, 15 000 m² pour les équipements de transports et 95 000m² pour le secteur tertiaire. L’attractivité du site, due en partie par sa proximité avec l’aéroport, sera renforcée par le raccordement à la ligne à grande vitesse Nice-Gênes en 2018 et celui de la LGV à l’horizon 2023.
-Le Parc des expositions. Prévu sur l’actuel site du marché d’intérêt national, le bâtiment d’une surface de 75 000 m² modulables pourra accueillir jusqu’à 35 000 personnes. Il devrait permettre d’organiser des évènements d’envergure internationale, complété par un parc hôtelier, qui génèreront près de 750 millions d’euros et 8500 emplois.
La technopole Nice Méridia
Nice Méridia est appelée à devenir la future technopole urbaine de l’agglomération. « Il s’agit de créer une technopole urbaine, mixant les avantages des sites technopolistiques avec les avantages de la ville », explique le maire de Nice. Ses 26 hectares et ses 320 000 m² constructibles seront dédiés à la recherche et développement privé ou public et à la formation, liée notamment au développement durable. Définit par Christian Estrosi comme l’un des « moteurs de la métropole azuréenne », le site accueillera 160 000 m², 38 000 m² d’équipements de formation, 100 000 m² de bureaux et d’activités de R&D et 22 000 m² de commerces. A cela s’ajoute les 100 000 m² de tertiaires déjà fournis avec le bâtiment Nice Premium. Dans le futur, le projet à vocation à se développer sur 200 hectares.
