La défaite de leur candidat fut lourde à assumer, mais le sentiment de revanche pris rapidement le dessus parmi les personnalités de la droite locale, entourées d’une poignée de fidèles dans cette heure oh combien triste.
La déclaration de Nicolas Sarkozy à la télévision fut écoutée dans un silence ponctué par des applaudissements.
Après tant de soirées électorales de fête, la défaite n’est pas facile a accepter !
Et quelques coups de klaxon des supporters socialistes ajoutèrent à l’amertume, un sentiment de dérision.
Mais il faut surtout tourner la page et penser à d’autres lendemains!
C’est le sens des allocutions d’Eric Ciotti et Rudy Salles qui prirent la parole en l’absence de Christian Estrosi dont la liaison en duplex depuis Paris fit fiasco.
Le propos du Président du Conseil Général des Alpes-Maritimes: » Il ne faut pas cacher que la défaite est lourde parce que nous avons cru jusqu’au bout en la victoire. Mais il faut être réalistes, la France est dans la mouvance de tous les autres pays européens, aucune majorité a survécu à cette période de crise.
Nous devons exprimer notre gratitude à Nicolas Sarkozy pour le formidable travail qu’il a accompli, il a été un extraordinaire président.
Ce soir nous sommes battus mais pas défaits. Beaucoup de défis restent à relever ensemble, à partir des prochaines législatives.
Je rappelle que les Alpes-Maritimes et Nice restent fortement encrées à droite »°.
Rudy Salles, président du Nouveau Centre: » Nicolas Sarkozy a été un Président qui a bien servi notre pays. Maintenant nous devons nous mobiliser pour confirmer le résultat traditionnel des législatives dans les Alpes-Maritimes où 9 députés sur 9 sont élus par notre coalition. C’est notre prochain défi et nous devons le gagner ».
Finalement Christian Estrosi, président du Comité de soutien au président sortant dans le département, nous fit savoir sa pensée: « Je suis triste pour la France mais je suis convaincu que la France aura encore besoin de Nicolas Sarkozy.
Je suis fier que les Alpes-Maritimes et Nice aient donné le meilleur score à Nicolas Sarkozy.
La résistance (ndls: ?) commence ici ce soir. La reconquête c’est maintenant! »
Christian Estrosi n’a pas abandonné son style de guerrier qu’il avait endossé pendant toute la campagne électorale et a prononcé des mots forts.
