Après la position officielle de la Ville de Nice – qui n’effacera pas une dette qui reste encore à mesurer à ce jour (on parle de 1,3 à 1,5 millions d’euros) – et un investisseur potentiel en la personne de Thierry Perez qui ne serai venu que si la situation financière est à l’équilibre, les solutions ne sont pas légion, une nouvelle disparition du rugby niçois semble malheureusement se profiler. Quel gâchis !
Certes, l’espoir fait vivre mais tout semble bien mort dans le dossier de reprise du Rugby Nice Côte d’Azur qui vient probablement de vivre sa dernière saison, tout au moins sous sa forme actuelle.
Des caisses vides et pas de solutions à court et moyen termes pour l’actuelle structure dirigeante du club après l’ arrivée-départ du fantasque président Deffins. Pas mieux pour Tony Catoni et ses hommes qui n’ont, à ce jour, trouvé aucune solution pour renflouer le passé et assurer l’avenir.
Quelles sont alors les solutions pour que le rugby ne disparaisse pas à tout jamais de la ville de Nice ? On le sait, Christian Estrosi s’est engagé personnellement afin que les sections amateurs, et avant tout l’école de rugby, puissent continuer à évoluer dans leurs championnats respectifs.
Très bien, mais avec qui ? Trois choix semblent envisageables et il faudra bien en retenir un des trois pour commencer à préparer le plus sereinement possible la saison qui se profile déjà.
Le premier serait d’accorder sa confiance à l’équipe actuelle présidée par Tony Catoni et composée des anciens opposants à l’origine de la dissolution de l’équipe sortante avec la démission de l’ancien président Christian Baldacchino. Un choix qui serait dans la continuité mais reste à se demander tout de même si, compte tenu des indéniables réspansabilités dans le bidonnage du Deffins-Tordo, il est préférable de « continuer » ainsi ? On ne dit pas que ‘perseverare est diabolicum?’
Le second pourrait conduire à une nouvelle structure associative déjà formé par des parents de jouers de l’école de rugby et des membre de la section ‘loisirs’, Metropole Nice Rugby, capable d’accueillir la gestion du club et de ses différentes équipes.
Le troisième, et dernier, pourrait bien venir d’une nouvelle structure sous forme associative composée d’anciens entraîneurs, joueurs et dirigeants « ne souhaitant pas entrer dans ce type de jeu justement par amour de celui-ci… quand il est beau ! ». Un projet est actuellement à l’étude avec des collaborations (enfin !) alliant les clubs du département (et pas forcément que dans le domaine du Rugby) et une forte implication dans les écoles/collèges/lycées et le monde de l’entreprise.
Trois solutions et une seule donc qui devra être validée par Christian Estrosi et son adjoint aux Sports, Gilles Veissière, dans les prochaines semaines et nul doute qu’après les déboires en série de l’ovale niçois, chacun d’eux veillera au grain afin que, pour une troisième fois, « la cabane ne tombe à nouveau sur le chien » !
Même si, il faut le signaler, l’opposition municipale semble pourtant, exceptionnellement, accorder au Maire de Nice et à son adjoint aux sports, un véritable blanc seing sur le dossier de reprise de Thierry Perez* (voir encadré).
Bien entendu, nous aurions aussi pu rajouter à la liste de ces choix la possibilité que l’OGC Nice se dote d’une section rugby et que les équipes de jeunes, les féminines et les amateurs passent sous la coupe de la maison rouge et noire. Mais, opération maintien oblige, rien ne transpire des bureaux du siège et, peut-être qu’avec un bon résultat face à Lyon, dimanche soir prochain, et un maintien assuré, les langues se délieront plus facilement dans le courant de la semaine suivante. A moins que tout ceci ne soit le fruit d’un fantasme récurent qui veut que le club phare du football azuréen englobe le rugby tout comme il l’a fait, l’an dernier, avec le club de Handball avec la réussite qu’on lui connaît puisque les coéquipières de Valérie Nicolas (qui faisait ses adieux hier) accède à la division majeure.
Et si cette fameuse troisième solution envisagée et l’OGC Nice n’était en fait qu’un projet commun ?
Pardon… On a dit justement qu’on n’en disait pas plus…..
A suivre.
