En ne décrochant que le nul face à une formation d’Evian ne jouant plus rien dans ce championnat 2011/2012, les joueurs de René Marsiglia se sont une nouvelle fois compliqué la tâche et ce sera chez l’ogre lyonnais que les aiglons iront tenter de ne pas laisser trop de plumes à Gerland sous peine descente aux enfers…
Et c’est presque tout de suite que le schéma de jeu se révélait avec une équipe d’Evian libérée et jouant tous les coups à fond face à une équipe niçoise timorée, on en serait certainement de même, et fébrile dans sa mise en place de jeu. Si la chance sourit aux audacieux, peut-être que la malchance grimace aux prudents car sur une tête somme toute anodine, Pejcinovic dévie malencontreusement le cuir au fond des filets d’un Ospina que ne peut que constater les dégâts. Il ne pleut pas encore sur le Ray mais c’est une véritable douche froide qui s’abat sur les hommes de René Marsiglia et la dizaine de milliers de spectateurs ayant répondu présents à l’appel de la cause rouge et noire. Cela aurait même pu être pire quelques minutes plus tard avec Sagbo heureusement trop court sur une tentative de la tête de son comparse Barbosa.
Il était dit que Nemanja Pejcinovic serait l’homme de la soirée et c’est ainsi, qu’après avoir malheureusement ouvert la marque contre son propre camp, ce sont les filets adverses qu’il fait trembler suite à un bon coup franc de Digard et une belle reprise du Serbe qui libère, de fait, un public niçois qui retenait son souffle à chaque incursion éviannaise. Les niçois poussent pour refaire leur retard et c’est une nouvelle fois Pejcinovic qui se pose en sauveur sur une nouvelle tentative savoyarde que le défenseur écarte rageusement. Plus rien ne sera marqué lors d’une première période peu encourageante pour les azuréens.
Certainement revigoré par le discours du coach les niçois se montrent plus entreprenant à l’entame de la deuxième mi-temps et Digard oblige Andersen à une belle envolée sur un coup franc bien ajusté. Avec 4 derniers buts marqués par des défenseurs, l’OGC Nice fait face à une véritable pénurie de ses attaquants et le signe indien est loin d’être vaincu encore ce soir. Anin et Bahoken entrent en jeu pour essayer de dynamiser les offensives niçoises mais la défense savoyarde reste bien en place. Malgré quelques tentatives, toutes aussi infructueuses que mal orchestrées, plus rien ne sera marqué dans cette rencontre où, une bonne partie du stade, souhaiter voir entrer le jeune Bosetti qui ne quitta pourtant pas le banc. Avec des si…
Reste maintenant à bien préparer ce déplacement toujours compliqué en terre lyonnaise sans oublier les écouteurs qui seront branchés sur les radios portables ou autres smartphones, dimanche soir, afin de suivre l’évolution des scores sur les autres terrains où joueront les 8 autres équipes encore concernées par la relégation lors de cette dernière et non moins terrible dernière journée…
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