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22 novembre 2024

Législatives : Fissure dans la majorité présidentielle. Le PRG présente deux candidats à Nice et il est mis au ban !

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La majorité présidentielle, issue de la victoire de François Hollande, doit devenir majorité parlementaire si elle veut se donner les moyens pour mettre en œuvre son programme électoral. Il est bien clair qu’une cohabitation avec une droite « musclée » serait la pire des options possibles !

De plus, le département et la ville les plus droitiers de France (cf. le résultat du 2è tour de la présidentielle) sont la cible d’une offensive de la gauche présidentielle pour ouvrir une brèche dans le dispositif de la droite locale qui détient pratiquement tous les pouvoirs.

Si ce n’est pas cette fois-ci ce sera quand ?


legislatives_ps-2.jpg La condition au préalable pour cet objectif (oh combien difficile) est l’unité de toutes les forces qui ont porté François Hollande à la victoire.

D’où l’accord national entre le Parti Socialiste, les Verts ( EELV), le MRC et le PRG qui a réglé le problème de la répartition des candidatures au niveau départemental, quitte à laisser aux dirigeants locaux le choix des femmes et hommes qui se présenteront face à l’électorat.

L’exemplarité de la campagne présidentielle avait permis d’évacuer les traditionnelles rivalités, le mot d’ordre, tous derrière François Hollande en avait été le liant.

La dynamique de la victoire pouvait laisser entendre que le jeu d’équipe aurait fonctionné de la même manière pour les législatives mais… voilà, le PRG opte pour la voie de la rupture et présente au dernier moment deux candidats dans des circonscription clé : la 2ème et la 3ème (Fabrice Lachenmaier, Maire PRG du Mas, dans la 2e circonscription et Jean-Christophe Picard, président départemental du PRG, dans la 3e circonscription). Là où une poignée de voix soustraits par les uns aux autres pourrait faire basculer la présence au second tour et ouvrir ainsi les portes à une possible victoire en cas de triangulaire.

Pourquoi ce « cas Picard » ?

Patrick Allemand n’a pas ménagé ses mots pour condamner l’attitude du président du PRG 06 Jean-Christophe Picard :  » C’est une amère surprise, un véritable coup de poignard. Cette attitude peut avoir un effet dévastateur dans notre électorat qui se voit présenter deux candidats issu de la majorité présidentielle. Il est facile d’imaginer la confusion dans les esprits. ».

Pour continuer à l’unisson avec ses collègues de coalition, Mari-Luz Hernandez-Nicaise/ EELV), Ladislas Polski (MRC) et la candidate « officielle » PS Christine Dorejo : « Je tiens à dire que nous n’avons aucun problème quel qu’il soit avec le PRG et ses électeurs. Je dénonce une démarche personnelle que je considère comme irresponsable. De plus, déjà à l’occasion des élections cantonales et régionales, ce dirigeant politique avait tenu un comportement hostile à notre coalition et ce, je veux le répéter, malgré les accords au niveau national. C’est une forme d’autisme délibéré que même un égo démesuré ne peut justifier ».

De toute évidence ce ‘but contre son camp’ ne peut que rendre encore plus difficile la tâche de Christine Dorejo qui doit affronter un « baron » de la politique niçoise et nationale, Rudy Salles (UMP-NC) et le jeune et (politiquement) agressif, Gaël Nofri qui a le soutien du FN-Rassemblement Bleu Marine.

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