Rudy Salles, en ballotage favorable pour briguer un nouveau mandat de député, a tenu une conférence de presse ce mardi après-midi. Le candidat du Nouveau Centre, soutenu par l’UMP, est revenu sur le premier tour des législatives tout en se projetant vers l’avenir.
Au premier tour, Rudy Salles est arrivé en tête des suffrages dans la 3e circonscription devant Christine Dorejo (PS).
Le député azuréen a voulu revenir sur la campagne menée dans cette circonscription. « Tout au long de cette campagne, je suis un peu resté sur ma faim… Beaucoup de candidats ne connaissaient pas la circonscription » a-t-il déploré avant d’ajouter : « ces candidats ne proposaient pas de réelles idées. Ils préféraient m’attaquer comme on a pu le voir au cours du débat sur France-Bleu Azur ».
Par ailleurs, Rudy Salles s’est montré très confiant pour le second tour. « Je ne suis pas inquiet » a-t-il certifié.
Pour Rudy Salles, il est important d’avoir des députés de droite à Nice et sur la Côte d’Azur. « Si demain on a un député socialiste, cela posera des problèmes. Quand il montera à Paris, il ira à l’encontre de nos idées alors que l’on vit dans une ville et un département de droite » a-t-il affirmé.
« La politique n’est pas une science exacte »
Le député veut encore croire à une cohabitation. Pour lui, la droite a encore ses chances d’être majoritaire à l’Assemblée nationale. « La politique n’est pas une science exacte. En 2007, on nous promettait un raz-de-marée de la droite pour les législatives et ce ne fut pas le cas. Tout est encore possible jusqu’à dimanche ».
L’avenir de la droite a également été évoqué. À l’image de la gauche qui multiplie les alliances, Rudy Salles aimerait bien voir une droite pluraliste. « Il faut qu’on mette à plat beaucoup de choses. Au sein de l’UMP, toutes les personnalités politiques n’ont pas le même avis : Fillon ne pense pas forcément comme Copé » a-t-il tenu à rappeler.