La Commission européenne a adopté un ensemble de recommandations pour les mesures budgétaires et les réformes économiques visant à renforcer la stabilité financière, stimuler la croissance et créer des emplois dans l’UE. Les recommandations sont spécifiques à chaque pays, en tenant compte de la situation individuelle de chaque État membre.
La Commission a également émis des recommandations pour la zone euro dans son ensemble, et a exposé sa vision pour l’action politique de l’UE au niveau nécessaire pour compléter les mesures nationales permettant de réaliser les objectifs ambitieux de croissance de l’UE.
La Commission a présenté les conclusions après des examens approfondis dans le cadre de la procédure concernant les déséquilibres macro-économiques et a formulé des recommandations concernant les déficits excessifs.
Un certain nombre de messages clés émergent de cette deuxième série de annuelles recommandations spécifiques par pays. Sur les finances publiques, les États membres , dans leur ensemble, sont en train d’adopter les mesures nécessaires pour rétablir l’équilibre.
Le chômage, et celui des jeunes en particulier, est un problème grave – et bien qu’il n’y ait pas de solution miracle- , des mesures immédiates devraient être prises pour accroître la productivité et les compétences issues de la formation qui correspondent mieux aux besoins du marché du travail.
De nombreux États membres ont entrepris d’importantes réformes structurelles, y compris celles de leurs marchés du travail. Celles-ci vont dans le sens de stimuler la compétitivité et de corriger les déséquilibres macro-économiques au sein de l’Europe.
Pourtant, une action beaucoup plus grande est nécessaire dans toute l’UE pour débloquer la croissance, créer des opportunités pour le développement et libérer le potentiel de création d’emplois des secteurs des services , de l’énergie et de l’économie numérique.
Enfin, la Commission a indiqué les principales étapes vers l’union économique et monétaire complète, y compris une banque fédérale européenne ; la supervision d’une euro-area financière et la garantie de dépôts étendue à la zone européenne.
Ce processus devra tenir compte des questions juridiques des traités constitutionnels , tout en donnant une plus grande légitimité démocratique et la reddition de comptes à coups d’intégration supplémentaires.