D’ici quelques jours, le Tribunal de Grande Instance de Nice décidera de l’avenir du Rugby Nice Côte d’Azur. Pour pallier la probable liquidation du club, Yvan Merlino, Delphine Bechu et Patrice Alba tentent de monter un nouveau club : le MENIR. En marge d’une conférence de presse, Yvan Merlino a dévoilé son projet.
Les Niçois fans de rugby, tout comme les parents de l’école de rugby, retiennent leur souffle. Ils ne savent pas s’il y aura un club pour représenter la capitale azuréenne l’an prochain.
Yvan Merlino propose la création d’un nouveau club : le MENIR, qu’il a présenté à la presse ce mercredi après-midi. Yvan Merlino plante rapidement le décor : « Notre objectif est de proposer une entité, un club, une idée forte du rugby ».
Si le club n’est pas encore en place, Yvan Merlino sait où il voudrait jouer : au stade des Arboras, qui a l’avantage d’avoir des terrains « dignes de ce nom ».
Un projet sportif construit
Yvan Merlino ne veut pas refaire les erreurs commises par le passé dans les autres clubs niçois. Les ambitions qu’il a pour le MENIR ne semblent pas insurmontables. Si le projet aboutit, le MENIR pourra jouer en compétition l’an prochain. Dans quelle division ? La réponse sera donnée par la Fédération Française de Rugby. Dans tous les cas, Yvan Merlino a pour objectif d’évoluer au moins en Fédérale 3 d’ici trois saisons.
S’il évoque d’abord l’équipe senior, Yvan Merlino n’oublie les autres équipes. « Dans mon club, je ne veux pas une formation omnipotente. Notre budget sera réparti de façon équitable dans toutes les équipes. » assure-t-il.
Le MENIR déjà tourné vers l’avenir
Si la Mairie accepte la candidature du MENIR, le club devra vite se tourner vers la prochaine saison. Et Yvan Merlino et son équipe ont déjà commencé cette marche en avant. Delphine Bechu Gualtieri, secrétaire du MENIR, a affirmé que le club avait « déjà enregistré une centaine de signatures ».
Yvan Merlino sait que Nice perdra une partie de ses joueurs. Et il le comprend très bien. « Une telle débâcle laisse des traces. Vu que le MENIR n’est pas encore le club niçois, les joueurs se tournent vers les villes alentours. Mais je suis persuadé qu’ils nous rejoindront plus tard » affirme-t-il.
