Thomas Dutronc, Émir Kusturica, Trio Rosenberg, Sébastien Chaumont, Ron Carter et Ahmad Jamal ont mis à l’honneur le blues, le swing, les traditions tziganes, le cinéma et bien évidemment le jazz pour une nouvelle soirée de folie au Nice Jazz Festival.
Le Nice Jazz Festival 2012 a pris sa vitesse de croisière lors de cette 4ème soirée de concerts. La scène du Théâtre de verdure a encore une fois concurrencé sa grande soeur en y présentant, sous une chaleur estivale, Sébastien Chaumont & Guest, Ron Carter « Golden Stricker » Trio et Ahmad Jamal.
Le premier, niçois dans l’âme, à une musique empreinte de blues, de soul et de swing à l’identité forte et assumée. Un set superbe et une retour non moins fantastique du public qui lui offrira même une standing ovation toutefois amplement méritée. Un style bien différent de l’américain Ron Carter, arrivé second scène. Cette légende du jazz a opté pour un trio gagnant : piano, guitare et basse en compagnie de Mulger Miller et Russel Malone, visiblement maîtres dans leur art.
Ahmad Jamal, le pianiste emblématique de Keith Jarrett a enfin clôturé cette 4ème soirée sur la scène du Théâtre de verdure. Déjà présent en 2011 au même endroit, il est revenu présenter son nouvel album « Blue Moon ».
A l’opposé du « complexe Nice Jazz Festival » et après le « village » partenaire, s’érige, adossée à l’arc de Venet, la scène Masséna. Elle y a accueilli elle aussi trois « grands » avec le Trio Rosenberg, Thomas Dutronc et Emir Kusturica.
Le Trio Rosenberg a su représenter dignement la quintessence du jazz manouche. Un style dont s’inspire également Thomas Dutronc dans un rythme plus swing. Entouré de ses fans et écrasé par la chaleur azuréenne, le chanteur aux plus de 600 000 albums vendus sait mettre en avant rythmes et chansons à texte. Dommage toute fois, qu’il ait interdit aux photographes (sauf 4 d’entre eux) de l’immortaliser et vous proposer une galerie photo comme pour « lensemble » des artistes de ce Festival.
Emir Kusturica connu pour ses Palmes d’Or au Festival de Cannes et ses nombreuses récompenses a clôturé la 4ème soirée sur la scène Masséna. Ce serbe aux multiples talents a valsé de la tradition tzigane au cinéma en passant par la country, le musette et le rock devant un public sous le charme qui lui a réservé une ovation finale soutenue.
Ce soir, ce sera donc la dernière au Nice Jazz Festival et, nul doute, que la fête sera à nouveau de la partie comme elle l’a été depuis le début d’une manifestation réglée… comme du papier à musique !
