Si les téléspectateurs assidus de « Sous le Soleil » connaissent Christine Lemler sous les traits de cette Valentine vénéreuse et rusée dont le besoin irrépressible est de détruire le bonheur des autres, il n’en ai rien de la vraie Christine Lemler. Cette actrice nous a reçu bien sympathiquement avec le sourire aux lèvres.
Entretien, dirons-nous avec une copine !
Nice-Première : Alors, comment va Valentine « Sous le Soleil » de Monte-Carlo ?
Christine Lemler : Bien. Très bien (Rires)
N-P : Depuis 10 ans cette série cartonne, et on n’a l’impression qu’elle n’est pas prête de s’arrêter.
C.L. : Oui je pense.
N-P : Sous le soleil continue …
C.L. : Oui Ad vitae eternam. C’est-à-dire qu’on aura 80 ballets et on sera toujours dedans (Rires). Je sais que je ne serais pas présente à la rentrée, très très peu. Ils veulent prendre une autre orientation dans la série. Peut-être qu’en mars, ils vont revenir à ce qu’ils faisaient avant. Je suis donc sous le feu.
N-P : Une anecdote à nous raconter ?
C.L. : On a des fous rires, surtout quand je tourne avec Stéphane Slima qui joue le rôle d’Alain parce qu’on est très complices. Un vieux souvenir que je n’oublierais pas : il y avait une scène de gifles. C’est l’époque où j’avais la perruque, la tête a tourné, la perruque est restée. Ça a duré 2/3 minutes de fous rires.
N-P : D’autres aventures t’attendent hormis la série la plus sollicitée dans le monde ?
C.L. : Oui. Deux téléfilms qui vont être diffusés en septembre : « Sœurthérèse.com » avec Martin Lamotte et Domnique Lavanant et aussi « Mademoiselle Joubert » avec Laurence Boccolini.
N-P : Tu vas y tenir quel rôle ?
C.L. : Je joue la femme d’un médecin dans « Sœur Thérèse.com » et dans « Mademoiselle Joubert », j’interprète une femme qui fait une post-natale. Donc ce sont des rôles où l’on pleure beaucoup (Sourire).
N-P : Animatrice à Radio Soleil dans le téléfilm, ça ne te tente pas de faire de la radio ?
C.L. : Oui, pourquoi pas. J’avais présenté une émission sur le cable sur Série Club. Ça remonte à 6 ou 7 ans. C’était amusant. On parlait de l’actualité des séries dans le monde, en France. C’était une expérience sympathique.
N-P : Et si tu avais une émission à présenter ce serait laquelle ?
C.L. : Ce serait la tienne. (Rires)
N-P : Chouette ! Comment es-tu devenue comédienne ?
C.L. : C’est quelque chose qui me tient à cœur depuis très très longtemps, depuis que je suis une petite fille. Je suis rentrée au conservatoire de Rouen. Ça a été une étape. Mon professeur m’a encouragé et je suis partie à Paris. J’ai eu l’opportunité. Un copain a fait un essai pour un téléfilm et il a accepté que je l’accompagne. Je regardais. Puis en attendant, le metteur en scène a voulu me voir aussi et à la fin, il a dit : « Et bien je vous prends tous les deux. » C’était cool. Ça a commencé comme un conte de fées.
N-P : Le cinéma ne te tente pas ?
C.L. : J’ai tourné deux fois au cinéma : Ma femme me quitte et Promotion Canapé
N-P : Ah oui ?
C.L. : C’est vieux. Je faisais la collaboratrice de Sardou dedans. Il est adorable. Michel m’avait demandé si ça me disait de faire le clip de « Marie-Jeanne ». J’étais super contente. Je me souviens à l’époque, j’étais allée le voir en concert. Il a dit : « Il y a Marie-Jeanne dans la salle. » Il m’a fait un petit clin d’œil. C’était mignon.
N-P : Tu aimerais refaire du cinéma ?
C.L. : Oui, j’aimerais bien.
N-P : Ciné ou télé ?
C.L. : Tout. Quand tu es acteur, que tu bosses pour le cinéma ou la télévision, tu abordes le personnage de la même manière. Tu travailles le rôle de la même façon.
N-P : Quel rôle aimerais-tu interpréter ?
C.L. : Une super star (Rire). J’aimerais bien faire de la comédie ou un film romantique du style « Autant en emporte le vent ». En fin de compte, c’est un rôle que j’aimerais vraiment jouer. (Sourire).
Mon rêve, mon souhait : c’est de faire ce métier toute ma vie.
N-P : Tu n’as pas aussi des talents de chanteuses ?
C.L. : (Rire) Oui, dans « Classe Mannequin », j’avais fait un album qui avait bien marché. C’était sympa.
N-P : Encore une autre perspective d’avenir ?
C.L. : J’aime bien chanter. J’ai eu des propositions. Mais si c’est pour chanter ça, je préfère être comédienne. Je n’ai pas eu de choses qui me transcendaient pour le moment.
N-P : Qui pourrait écrire pour toi ?
C.L. : Pascal Obispo. Pascal si tu m’entends ! (Sourire)
N-P : Tu as un site Internet ?
C.L. : Heu, moi c’est particulier. Je n’ai pas d’ordinateur et je n’ai pas encore Internet. Je vais m’y mettre. Je n’y comprends rien. (Rire). Mais ça va venir.
N-P : Un petit mot sur la Côte d’Azur.
C.L. : La mer, le soleil, de beaux hôtels… On est chouchouté. C’est le luxe, le top du top. Mais je ne sais pas si j’aimerais y vivre. On passe un moment formidable.
N-P : Je vais terminer par notre question qui conclue toutes nos interviews. Si je te dis « Premier ou Première » à quoi ou à qui penses-tu ?
C.L. : Oui, mais encore (Rire). Premier ? Succès, la réussite dans tous les domaines.