Mika en ouverture de Crazy Week, c’était l’événement de ce début de semaine à Nice. C’est sur scène que le talentueux artiste a laissé son génie exploser. Un show de plus de 2 heures devant des milliers de spectateurs qui ont aussi pu apprécié en première partie le groupe niçois Lost Voltair.
Il est 20h, le ton est donné pour cette troisième édition du festival pop-rock « Crazy Week« . Sur scène trois garçons et deux filles, et un son qui déménage, c’est la recette des « Lost Voltair ». Ici ce sont les filles qui battent la mesure. Morgane derrière sa batterie et Lola à la basse donnent le la aux garçons du groupe.
Quelques morceaux plus tard, c’est au tour de Mika de mettre son talent à disposition des nombreux fans et autres curieux venus voir ce drôle de petit bonhomme sur scène. Il électrise son public, revisite ses plus grand succès avec ses nouveaux musiciens et présente même quelques une de ses nouvelles compositions.
Une équation de styles, d’origines et de talents. Sur scène, cet éternel adolescent s’amuse comme un gamin et partage son univers psychédélique à la fois léger et tourmenté.
Si la prestation scénique est incroyable, la prestation vocale reste impeccable. Étonnante même parfois. Le public suit, applaudit et offre même une véritable ovation à l’artiste anglo-libanais qui l’espace d’une soirée, a ouvert la Crazy Week de la meilleure des façon possible.
Une première soirée réussi pour le festival Crazy Week qui se poursuit mercredi soir avec CKLM, BRIGITTE et JULIEN DORE sur la scène du Théâtre de Verdure.
Crédit photo : Flora Doin (www.flora-d.fr)
Ce soir ce seront CKLM et Brigitte qui ouvriront le bal pour enflammer le Théâtre de Verdure avant le concert de Julien Doré.
Maître de l’autodérision, Julien Doré excelle dans la provocation et l’art de manier le second degré. Il n’a cessé de surprendre son public depuis sa première apparition devant le jury de la Nouvelle Star avec sa barrette et son ukulélé.
Il revient sur le devant de la scène montrer son « Bichon », un dernier opus à la fois kitsch, novateur et nostalgique. Car Julien Doré, ne l’oublions pas, et avant tout une bête de scène comme il n’a cessé de le prouver depuis Baltard en 2007. Avec ses reprises devenues cultes, de « Moi Lolita », à « Like a Virgin » ou « Strangers in the Night », l’énergumène avait suscité à la fois la surprise et l’admiration de ses pairs. D’ailleurs, ces collaborations sont nombreuses et prestigieuses, de Françoise Hardy à Dominique A ou Coeur de Pirate.
La presse en parle…
« Après un premier disque triomphal, le chanteur réalise un deuxième album très réussi. » (Le Figaro)
« Quand il chante, il décrit avec une inspiration inouïe ses saignements de cœur. Tour à tour fantasque et écorché, Julien Doré agrandit la chanson française. » (Les Inrocks)
« Avec « Bichon », ses mélodies à tomber et ses mots affûtés comme une lame, Julien Doré s’impose dans la lignée de Christophe et de Bashung. » (Madame Figaro)