En tennis, pour se qualifier pour les Jeux Olympiques, il faut faire partie des 70 meilleurs joueurs du monde. Gilles Simon a passé cette première étape sans encombre mais le plus dur reste à venir.
Gilles Simon, le tacticien !
« Le Niçois a peu de chance d’être médaillé », assure Alain Koubi, président du Comité Régional Olympique et Sportif (CROS). Ses résultats du moment le confirment. Depuis ses demi-finales à Monte Carlo, à Nice et son titre à Bucarest, l’Azuréen enchaine les contre-performances à l’image de son troisième tour à Roland Garros.
Faut-il réellement compter sur lui pour les JO de Londres ? Sur herbe, le protégé de Thierry Tulasne n’est pas le meilleur : il a d’ailleurs été éliminé dès le premier tour au Queens, et dès le second à Wimbledon. Mais le problème parait plus ancré que cela. Gilles Simon vient d’être évincé d’Hambourg par l’Allemand Tommy Haas au deuxième tour alors qu’il était tête de série numéro deux. Où est le Niçois conquérant et fin tacticien ? Où est sa confiance indéfectible depuis qu’il est papa d’un jeune Timothée ? La tâche olympique semble être une montagne très difficile à gravir au vu du niveau actuel de l’Azuréen.
Malgré tout, Gilles Simon c’est 10 titres engrangés en simple dont le dernier remonte à avril 2012 à Bucarest en Roumanie. Le quart de finaliste de l’Open d’Australie est le troisième français le plus titré après Yannick Noah et Guy Forget. Galvanisé par l’événement, l’actuel douzième mondial est capable de se surpasser. Rappelons qu’il a déjà battu les membres du big three, à savoir Novak Djokovic, Rafael Nadal et Roger Federer. Il est capable du pire comme du meilleur.
