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22 novembre 2024

Éric Tanguy : « L’Open féminin de beach-volley à Nice, c’est une opportunité »

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Le vice-président de la Fédération française de volley-ball, Éric Tanguy, a accepté hier de revenir sur les dessous de l’organisation de la compétition à Nice. En marge de l’Open féminin de beach-volley, le dirigeant se confie à coeur ouvert.


Éric Tanguy n'a pas caché sa satisfaction devant le niveau des équipes du tournoi. ©JV
Éric Tanguy n’a pas caché sa satisfaction devant le niveau des équipes du tournoi. ©JV

Comment avez-vous eu l’idée d’organiser ce tournoi de beach-volley ?

Éric Tanguy : C’est une forte volonté du Comité départemental olympique et sportif d’implanter le beach-volley dans notre département. C’est une nouvelle discipline olympique, mais elle a du mal à trouver ses marques sur le territoire français, notamment sur notre région qui a une forte bande littorale. Promouvoir le beach-volley fait partie de notre politique, que j’ai mis en place il y a quatre ans. Ce sport va constituer la principale progression en termes de nombres de licenciés dans les prochaines années, [ndlr : 100 000 licenciés en France, aujourd’hui, pour… près de 2 millions de pratiquants]. J’en suis convaincu.

Pourquoi avoir choisi Nice ?

É. T. : C’est une opportunité. L’Open féminin des Alpes-Maritimes appartient au Comité départemental. La première édition a eu lieu à Cannes. Nous avons organisé il y a quatre ans la finale des championnats de France à Villefranche-sur-Mer (Alpes-Maritimes). Après, la ville de Nice nous a accueillis sur le théâtre de la place Masséna, dans une arène splendide, qui met en valeur notre discipline. Les deuxième et troisième éditions se sont déroulées à Nice.

Quel est votre objectif ?

É. T. : L’objectif est de promouvoir le beach-volley, notre sport. Paradoxalement, cette discipline se déroule davantage au Touquet ou encore sur les Côtes d’Armor que dans le sud de la France. Même si je suis vice-président de la Fédération française, je suis Niçois avant tout. Il y a cinq étapes majeures en France et je voulais absolument qu’il y ait au moins une étape qui se déroule ici, sur la Côte d’Azur. Mais le désavantage que l’on a par rapport aux côtes landaise et aquitaine, c’est que nous avons beaucoup de galets, mais très peu de sable. Et mettre en place une arène, c’est très coûteux [ndlr : 150 000 euros pour l’ensemble des disciplines], parce qu’il faut amener beaucoup de sable.

Comment les équipes sont-elles sélectionnées ?

É. T. : Pour participer au France Beach Tour, les joueuses doivent être licenciées. Elles s’inscrivent sur le site internet de la FFVB. Selon leur parcours et leurs performances, elles disposent d’un certain nombre de points, comme au tennis. Et on retient les douze meilleures formations pour le plateau final. Et, si jamais il y a vingt équipes qui s’inscrivent, on organise un tournoi de qualifications. Les huit équipes qui ont le moins de points se disputent quatre places.

Combien de spectateurs attendiez-vous ?

É. T. : On espère que le public sera au rendez-vous. Tant qu’à faire un tournoi avec des joueuses superbes qui pratiquent un beach-volley remarquable, ce serait bien que le maximum de monde en profite.

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