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20 octobre 2024

Jean-Pierre Rey : « Inculquer les valeurs du rugby aux enfants »

Le beach-rugby est une discipline importée des îles du Pacifique-Sud. Elle requiert vitesse, tactique et technique. Depuis lundi, les enfants des centres de loisirs des Alpes-Maritimes (8-12 ans) participent à des ateliers ludiques pour apprendre les bases du beach-rugby sur les terrains des Jardins Albert-Ier, à Nice. Le conseiller technique régional du Comité départemental de rugby, Jean-Pierre Rey, confie les raisons qui l’ont amené à organiser l’évènement.


Les apprentis-rugbymen prennent la pause avec leurs éducateurs. (JV)
Les apprentis-rugbymen prennent la pause avec leurs éducateurs. (JV)

Qu’est-ce qui vous a amené à organiser une journée d’animations autour du rugby ?

Jean-Pierre Rey : Sous l’égide du Comité départemental, nous avons décidé d’organiser cette journée afin promouvoir le rugby et de faire découvrir le rugby-plage aux enfants. Les contacts ne sont pas durs sur le sol, les placages sont interdits, étant donné que ce n’est que du toucher (sic). Mais il y a quand-même des phases assez ludiques [ndlr : les enfants apprennent la technique du placage en utilisant des punching-ball. Ils travaillent aussi la vitesse.] et ils s’en sortent très bien. C’est pour ça qu’ils aiment, d’ailleurs (sourire).

Combien d’enfants participent à cette journée ?

J.-P. R. : Il y a plus de 50 enfants qui viennent, avec leurs animateurs des centres de loisirs, qui jouent très bien le jeu. Ils ont peut-être joué de temps en temps au rugby, mais ils font du multisports. Ca leur plaît, donc tout va bien.

Vos poulains se montrent très impliqués. Quels messages leur avez-vous fait passer ?

J.-P. R. : On veut leur inculquer la connaissance d’un sport d’équipe, parce que, comme on dit : « Le rugby, c’est la vie ». De plus, ce sport véhicule des valeurs très importantes pour nous, que nous essayons d’inculquer aux enfants. Ces valeurs sont primordiales. Manifestement, le message passe très bien.

Le beach-rugby peut-il suivre la même progression que les autres sports de sable (ou de salle) qui suscitent de plus en plus la curiosité ?

J.-P. R. : Bien sûr ! C’est la première année que nous participons au Nice 100 % Sport, mais on voit qu’il y a énormément de monde. C’est ouvert jusqu’à 16 heures pour les centres aérés, après c’est ouvert à tout le monde. Hier (lundi), le stade était plein jusqu’à 18 h 30… (Les rugbymen en herbe hurlent en choeur : « Beach-rugby ! ») Vous voyez, ça n’arrête pas, les enfants sont très enthousiastes et très motivés.

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