À deux jours de l’ouverture du championnat de France de Ligue 1, l’OGC Nice a été officiellement présenté aux supporters, ce jeudi. Le député-maire Christian Estrosi, Jean-Pierre Rivère (président du Gym) et Claude Puel (entraîneur) se sont succédé au micro pour passer plusieurs messages forts.
L’OGC Nice version 2012-2013 a été présenté à ses supporters, ce jeudi, dans les jardins de la Villa-Masséna. Tous les joueurs ont défilé sous les yeux des supporters, y compris l’attaquant argentino-croate, Dario Cvitanich (ex-Ajax Amsterdam), qui vient tout juste de poser ses valises en France.
Le flegme de la nouvelle recrue estivale tranche avec l’ambition affichée par le président Jean-Pierre Rivère, l’entraîneur, Claude Puel… ainsi que le supporter n°1 du Gym, Christian Estrosi, député-maire de Nice. Au micro, les discours des trois hommes se résumaient en deux mots : ambition et humilité. Extraits.
Christian Estrosi : « C’est une nouvelle page de la longue histoire du stade du Ray et de l’OGC Nice qui va s’écrire à partir de samedi. Je veux remercier Jean-Pierre Rivère et tous les membres de son staff d’avoir fait appel à un nom incontestable du football français. Claude Puel a une grande capacité à gérer les hommes. Il sait réunir les jeunes joueurs et les plu expérimentés sans pour autant avoir la meilleure équipe du monde. […] Quant au nouveau stade, qui sera livré à l’horizon 2013, je tiens à préciser quelques points. Aujourd’hui, le stade du Ray – ou, devrais-je dire « le stade Léo-Lagrange » – ne peut accueillir que 30 évènements par an. Pour l’Allianz-Riviera, ce seront environ 200 évènements annuels. C’est une enceinte qui peut accueillir tant des concerts d’Elton John et de U2 (sic) qu’un match de football. Et j’ai la conviction que l’OGC Nice peut aller très loin dans cette enceinte. En attendant, je suis sûr que cette saison 2012-2013 sera une très belle année de transition. Je suis convaincu que nous n’aurons pas à trembler jusqu’à la dernière minute pour se maintenir. Cette équipe va nous passionner et nous surprendre. »
Jean-Pierre Rivère : « Nous voulons un peu de sérénité, mais nous ne pouvons pas demander à Claude Puel de faire des miracles. Il faut un peu de patience. Pour cette dernière année au Ray, il faut faire venir les gens au stade du Ray. Je comprends vos inquiétudes quant au nouveau stade. Mais sans infrastructures, un club de football a du mal à grandir. Nous allons nous attacher à garder l’identité niçoise. Au niveau des tarifs, certain clubs augmentent leurs prix. Nous, on restera populaires. (Applaudissements). Je comprends que certains soient attachés au nom de Nice. C’est une fierté qu’un grand nom comme Allianz investisse dans le projet niçois. Nous ne renierons pas notre identité, mais il faut s’ouvrir. Ne vous attendez pas à un coup de baguette magique, il n’y en aura pas. L’objectif est d’assainir les finances. On ne peut plus vivre au-dessus de nos moyens. Il n’est pas question néanmoins de paupériser l’équipe. »
Claude Puel : « Je ne suis pas un habitué des longs discours… (Quelques rires percent le silence religieux observé par le public.) Je suis sensible de l’acceuil de M. le Maire et de mon président. Jean-Pierre Rivère est nouveau dans le monde du football, mais il a eu beaucoup de recul, de lucidité et d’ambition. Il est conscient des difficultés de ma tâche. Aujourd’hui, il n’y a plus de projet comme celui que propose l’OGC Nice en France. Ici, les supporters ne lâchent jamais leur équipe. Dans un an, le nouveau stade sera livré : c’est une source d’ambition, de projet qui avance. On reste encore un petit club avec de petites structures. On a en vue d’intégrer le stade avec une bonne base sportive. Je veux que les joueurs en soient conscients. Mais déjà, j’ai pu déceler une bonne qualité d’écoute. »
