Récupération de Donnèe
11 C
Nice
24 novembre 2024

Camille Muffat : « Je sais que je peux faire encore mieux »

Haïkel Regaieg
Haïkel Regaieg
Journaliste correspondant à Paris pour Nice Premium. Spécialiste en Marketing, Stratégie et Communication. Passionné d'aéronautique et de musique.

Derniers Articles

De retour à Nice, l’enfant du pays, championne olympique du 400 mètres nage libre, médaillée d’argent du 200 mètres nage libre et bronzée sur 4×200 mètres nage libre, revient sur les Jeux olympiques de Londres 2012. Interview.


dsc_0413-2.jpg

Camille, il y a 10 ans de cela on été ensemble en sport-études natation au Parc Impérial, est-ce qu’a cette époque tu te serais imaginé un seul instant être à ce niveau là et remporter autant de médaille ?

Je pense que quand on était de simple nageurs comme toi et moi, on avait pas ses ambitions là, tant qu’il y avait pas eu Laure Manaudou, Alain Bernard pour ouvrir la voie et donner de l’ampleur à la natation. Certes, on rêvait d’être champion, mais on ne pouvait pas en vivre et avoir cette reconnaissance. Etre championne olympique, j’ai commencé à en rêver, il y a peut-être cinq ans. A partir de ce moment là je me suis entrainé, j’ai tout fait pour y arriver et puis là, j’ai 3 médailles olympiques à mon cou et c’est juste extraordinaire !

Comment as tu vécu ses jeux ?

Je pense que pour chacun ça a été de très bon jeux olympiques, on a tous pas mal réussi. Une fois la natation fini et ses trois, quatre jours à fond, j’ai commencé à découvrir la magie des jeux olympiques. Rencontrer d’autres sportifs, vivre les JO en tant que spectateurs, se faire féliciter par des gens que tu admires…

C’est une pression pour toi cette médiatisation ? Comment la vis-tu ?

Ce n’est plus de la pression, la pression c’était toute l’année.
Au village olympique on était dans notre bulle, on se rendait pas compte de l’engouement des gens. Et puis un jour tu sors faire tes courses au supermarché et des français mais aussi des anglais t’appellent par ton prénom et te dise qu’il t’on vu a la télé et que tu as était géniale.
Les JO c’est une toute autre dimension, sur Facebook, par exemple, j’étais à 4000 fans avant les jeux, là je suis à plus de 50 000 ! C’est de la folie, je reçois des milliers de messages, des garçons, des filles qui veulent me rencontrer ou qui sont simplement content et c’est un plaisir de partager avec les gens.

Les JO viennent de se terminer, quel est ton programme pour les semaines à venir ? Repos, reprises des entrainements ?

Pas de programme ! 2 semaines de vacances pour couper un peu, être loin et profiter de ce repos qui je pense est bien mérité.
Ensuite je ne sais pas vraiment comment ça va se passer mais je n’ai pas envi de reprendre tout de suite… mais je reprendrai car je sais que je peux faire encore mieux !

Il y a quelques années tu te plaignais des infrastructures sportives de la ville, est-ce que tu trouves qu’il y a eu une évolution ? Je crois savoir que le maire a annoncé une piscine olympique au stade Charles Ehrman ?

Cela fait un moment que les équipes de la ville nous suivent et font de plus en plus de choses pour les nageurs. C’est vrai, ça n’a pas toujours était facile, et plusieurs fois on a hésité à aller s’entrainer dans une autre ville.
Mais là, le Maire s’est engagé à nous faire une vraie piscine olympique et vu nos résultats je pense que ça va se faire encore plus vite.
C’est une bonne chose et ce surtout pour notre entraineur et notre structure, car on restera pas 20 ans à nager et ce qui se met en place aujourd’hui servira pour les générations futures et ça c’est vraiment bien.

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe

à lire

Reportages