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22 novembre 2024

100 ans du génocide des Arméniens : Un devoir de souvenir et de mémoire

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Il y a 100 ans, commençait le génocide arménien* qui fit 1,8 millions de morts sur une population d’environ 2 millions de personnes. L’Arménie compte aujourd’hui 2,7 millions de personnes. Ces chiffres donnent une idée de l’ampleur du génocide et de son terrible impact sur une culture millénaire. Pour se remettre d’un tel traumatisme individuel et collectif, il faut un courage et une grandeur d’âme exceptionnels.


Le refus de la Turquie de reconnaître ce génocide est une agression supplémentaire contre les peuples qui en ont été victimes.

Plus de 80.000 survivants arméniens ont alors trouvé refuge en France, et notamment à Nice dans la cité de La Madeleine. Ils sont aujourd’hui environ 5.000 à Nice.

Une cérémonie de commémoration, en présence d’Adolphe Colrat, Préfet des Alpes-Maritimes , de Christian Estrosi, d’Eric Ciotti, président du Département des A-M, maire de Nice et président de la Métropole et avec la participation de la communauté arménienne de Nice aura lieu à 19 heures 15, au Monument aux Morts de Rauba Capeu .

A cette occasion, Vahé Vahramian, conseiller d’Ambassade représentant l’Ambassadeur de la République d’Arménie en France, lira un message de ce dernier.

Un concert « Souvenirs d’Arménie » du choeur de chambre Coràson, une jeune chorale cosmopolite qui compte aujourd’hui une cinquantaine de membres de tous horizons, aura lieu à 20h00 au Centre Culturel La Providence (8 bis rue Saint Augustin, Vieux Nice).

Les élus niçois d’opposition s’expriment unanimement:

Patrick Allemand, président du groupe socialiste et verts au conseil municipal: « A l’occasion du centenaire du génocide, je m’associe à la douleur du souvenir de tous les Arméniens et Français d’origine arménienne.

Je pense plus particulièrement aux Arméniens de Nice, arrivés dès le début des années 1920, et qui se sont tout de suite installés à la Madeleine. A Nice, les arméniens sont chez eux. Ce sont des Niçois parmi d’autres Niçois. Sans eux, Nice ne serait pas tout à fait Nice. C’est la leçon de l’histoire contemporaine niçoise : nos différences font la richesse de notre société dès lors qu’on s’accepte et se respecte ».

Marie-Christine Arnautu:, conseillère municipale du FN et député européenne: « Le Front National a voté au Parlement européen en faveur d’une résolution demandant à la Turquie de reconnaître enfin ses crimes et approuve toute initiative allant dans ce sens. Je fait fait part de mon soutien à tous les Arméniens de France et notamment de Nice, mais aussi à toutes les communautés chrétiennes victimes de la barbarie turque entre 1915 et 1917.

Gaël Nofri , conseiller municipal DVD:  » L’Histoire retiendra que ceux qui ont tenté de réfuter l’existence même d’un Peuple, jusqu’à en programmer la disparition physique, refusent aujourd’hui de reconnaitre la véracité du crime, dernier outrage du bourreau à sa victime. La France – qui sauva nombre d’Arméniens, notamment à Moussa-Dagh – , ainsi que la Ville de Nice – qui accueillit une partie des survivants avant de se jumeler à Erevan – , rendent un juste hommage à ceux dont les enfants et petits-enfants font aujourd’hui partie intégrante de la communauté nationale ».

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