Dans le cadre du Plan européen pour la relance économique, 8 milliards d’euros ont été débloqués à l’échelle des 27 Etats membres en faveur de la réhabilitation énergétique, dont 320 millions pour la France. La réhabilitation thermique des immeubles les plus énergivores financée par le FEDER, en jouant sur l’effet d’entraînement et l’exemplarité, aura un effet déterminant sur la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, le secteur de la construction et du bâtiment contribue pour 40% aux émissions de gaz à effet de serre dont 16% pour le logement.
Gaston Franco, député européen des Alpes-maritimes, se félicite du bilan très positif des mesures énergétiques de ce plan de relance: « Le financement de projets de réhabilitation énergétique permet non seulement d’atténuer l’impact de la crise pour les plus démunis en réduisant leur facture énergétique, mais aussi de lutter contre le réchauffement climatique et de créer des emplois. »
Sont financées dans le cadre de ce plan, les opérations liées à l’efficacité énergétique et à la promotion des énergies renouvelables pour le logement des personnes à faibles revenus, dans un objectif de cohésion sociale.
D’après l’Union sociale pour l’habitat, en France, 40.000 ménages locataires de logements sociaux vont ainsi bénéficier d’une baisse moyenne de 40% de leurs dépenses de chauffage grâce au FEDER et aux cofinancements nationaux et régionaux mobilisés à cet effet, selon un premier recensement en cours de finalisation.
Gaston FRANCO tient également à souligner l’impact social de ces financements au niveau local. En région Rhône Alpes par exemple, les 12 millions de FEDER investis ont généré 87 millions d’euros, soit 16 000 d’emplois induits.
Il s’agit pour le Député européen d’un bon exemple de l’utilité des financements communautaires pour améliorer la vie quotidienne et souhaite que les citoyens soient mieux informés de ce que l’Europe fait concrètement pour eux. Il est important de mettre ces succès à l’honneur et de donner plus de visibilité à l’action de l’Europe dans nos territoires. C’est une question d’honnêteté intellectuelle mais aussi de responsabilité politique. Le renforcement du sentiment européen est en jeu » a conclu le député azuréen.