L’an dernier, le nombre de visiteurs internationaux (passant au moins une nuit sur place) s’est élevé à 1,3 milliard de personnes.
Selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), c’est 7% de plus qu’en 2016. Une telle performance ne s’était pas vue depuis sept ans: depuis 2010, la croissance du secteur avoisinait 4%.
Le tourisme étant fortement corrélé à l’activité économique, la reprise mondiale a dopé les envies de voyages.
L’Hexagone reste la première destination mondiale, avec une tendance «clairement positive (+8%) après deux années de faiblesse liée aux actes terroristes», même si les chiffres définitifs ne seront publiés qu’au printemps.
En juillet, Jean-Yves Le Drian, ministre des Affaires étrangères, avait dit s’attendre à un nombre de 89 millions en 2017. Un record aussi.
L’Espagne affirme même avoir dépassé les États-Unis, en termes de fréquentation. Avec 82 millions de touristes (+8,9% par rapport à 2016), elle est un challenger sérieux pour la France.
Plus globalement, l’OMT constate que l’Europe reste le continent le plus visité au monde. Il a accueilli 671 millions de touristes (+8%) l’an passé.
L’Afrique progresse de 8%, l’Asie-Pacifique de 6%, le Moyen-Orient de 5% et l’Amérique de 3%.
Pour 2018, l’OMT s’attend à une croissance de 4 à 5% du tourisme mondial. Le secteur est clé pour les économies locales. Il représente globalement 10% du PIB mondial.