2018 s’annonce comme un bon cru pour le marché immobilier: le nombre de transactions sont estimées à +12% par rapport à 2018 qui avait été une très belle année.
Après une période difficile ( les 2 ans du Ministère Duflot avaient été un chemin de croix pour les professionnels !) , même Frédéric Pelou, le président de FNAIM,* est dans l’obligation d’afficher un sourire, lui qui voit plutôt le verre à moitié vide!
Les prix restent stabilisés ( 4192 euros m2 au 1er trimestre; 4288 euros sur 1 an avec une variation de 0,97% à Nice) , des chiffres de la même teneur dans les autres bassins ( Cannes 4921 euros, +1,61%; Antibes 4403 euros , + 0,05; Menton 4699 euros, +2,72%).
D’après les professionnels de FNAIM , il y aurait même un retour des investisseurs étrangers , attirés par la bonne image politique ( actuelle) de la France. C’est curieux mais bon à prendre.
Concernant la loi Elan en discussion au parlement , l’organisation professionnelle souhaite que soit pris en compte la nécessité de fluidifier et simplifier le marché par la digitalisation des documents et la signature électronique ( Fnaim est déjà active par le biais de Fnaim legal , ce qui rendrait plus facile le rapport avec une clientèle émiettée : la moyenne nationale de logements par bailleur locatif est de 1,2 . » Dans le département c’est un peu mieux, mais on n’arrive pas à 1,5% » – confirme Frédéric Pelou.
Le marché locatif est toujours un volet délicat: il est difficile de trouver un juste équilibre entre la rémunération du capital investi par le bailleur et le niveau des loyers qui doit correspondre au pouvoir d’achat des locataires .
Trouver la martingale n’est pas aisée du tout: Fnaim propose l’adoption d’un statut fiscal adapté pour le bailleur privé si celui-ci s’engage à une modération des loyers.
Le débat continue …