Commençons par une note positive : dans un mois, ce sont les vacances. Mais l’actualité c’est le bac. Pas de panique ! Il est temps de s’y mettre pour les retardataires. Mieux vaut tard que jamais. On se ronge les ongles. On machouille les cheveux. On tripote les crayons et stylos. On les mordille. Un bachelier en pleine révision peut être un danger. Il malmène tout ce qui se présente à lui.Un mois d’examen, un mois de stress, d’angoisse. Vous n’êtes pas seul. 621 532 étudiants sont dans le même cas . Vous préparez ce baccalauréat depuis trois ans, depuis votre entrée au lycée. Tant de pression pèse sur vous.Un obstacle à franchir. Un sésame pour la suite.
Plongés dans leurs fiches de révisions et autres anales depuis longtemps, les lycéens se sentent désormais prêts pour le grand jour. C’est le cas d’Alexia, 18 ans, sérieuse et sans stress : « J’ai commencé à résumer mes cours sur des petites fiches Bristol il y a deux mois. Aujourd’hui je suis sereine. Je connais tout ce que je dois connaître. Le jour J je ferais de mon mieux pour décrocher la mention. C’est mon objectif » Si certains ne ressentent pas le besoin de stresser, d’autres n’arrivent pas à se décontracter : « Je ne pense qu’à ça. Je mange très peu, dors mal et je n’arrive pas à m’amuser. Les exams me hantent ! Pourtant je sais que je suis prêt. » explique Guillaume, 19 ans. Le stress s’empare même des étudiants les plus doués, fini les chouchous et les intellos, pas de différence, il n’épargne personne…
… sauf …
Si beaucoup d’élèves angoissent, d’autres vivent le moment des examens très bien. Affalés sur les plages, au son des légers cliquetis des vagues, des candidats ont décidé de réviser sous le soleil. Lorsque l’astre brillait encore sur la Côte, en petits groupes, installés sous un grand parasol, le sujet de philosophie est présent dans toutes les bouches. « Nous avons décidé de travailler à plusieurs tout en profitant du début de l’été. Ça nous permet de nous décontracter en rigolant un peu. Ce soir nous avons rendez-vous pour un bon barbecue ! » raconte Alison, 18 ans, déjà alléchée par l’odeur des merguez sur le grill. Aristote ou Kant? Mayonnaise ou moutarde? What is the question my dear William. Tout est sujet à philosopher! Pour eux, la meilleure façon d’attaquer les examens est la solidarité et des moments de plaisir les doigts de pieds en éventail, lunettes de soleil sur les yeux, oints de crême solaire. Rendez-vous lundi pour constater si cette méthode bucolique marche vraiment surtout le jour J… Adrian, 18ans semble moins convaincu « Je préfère travailler à plusieurs. Mais je crains de ne pas réussir à tenir sur mes jambes lundi devant le sujet de philo ».
A chacun ses illusions ou ses espérances, bonne chance à tout ceux qui seront devant leur sujet lundi.