C’est ce soir que sera donné le coup d’envoi du Nice Jazz Festival 2012 pour une deuxième édition sous les palmiers du jardin Albert 1er après qui ont remplacé les oliviers des jardins de Cimiez. Encore un beau plateau au programme cette année avec du 8 au 12 juillet une programmation éclectique qui vous permettra de découvrir ou de redécouvrir la marraine de l’édition, Dee Dee Bridgewater mais aussi Texas, Erykah Badu, Thomas Dutronc, Herbie Hancock, Emir Kusturica ou encore le mythique Gilberto Gil.
Et pour l’ouverture de ce Nice Jazz Festival, Les femmes seront à l’honneur, sur la Scène Masséna, avec Dee Dee Bridgewater suivie d’Erykah Badu qui, nul doute, sauront ravir le cœur des plus mélomanes.
Sur la scène d’un Théâtre de Verdure aux accents plus jazzy, on pourra suivre le New Meeting Quartet, Ibrahim Maalouf puis Eddy Louiss et le Richard Galliano Quartet.
Six concerts de choix pour cette première soirée qui s’annonce aussi chaude sur les scènes qu’au niveau de la météo qui a programmé un grand ciel bleu en ouverture pour finir en beauté sous un ciel plein d’étoiles….
Pour tout savoir du NJF 2012 : https://www.nicejazzfestival.fr/Nice-Jazz-Festival
SCÈNE MASSÉNA
CHINA MOSES
Dimanche 8 juillet- 19h30
China Moses est une artiste qui a déjà donné de la voix au Théâtre de Verdure à Nice. En septembre dernier, elle était accompagnée du Nice Jazz Orchestra et a tenu le rôle de Maître de Cérémonie des Victoires du Jazz 2011. Ancienne animatrice chez MTV, auteur, compositeur et producteur, China Moses est avant tout une artiste éclectique. Elle incarne la notion américaine d’entertainer, comme le prouvent aujourd’hui ses différentes casquettes : chanteuse, animatrice pour Jazz Radio, ainsi que chroniqueuse musicale au Grand Journal de Canal+.
Elle présentera son nouveau projet, toujours en compagnie de son pianiste et arrangeur, Raphaël Lemonnier. Après un hommage à Dinah Washington, elle élargit son répertoire aux grandes dames du Jazz, de Billy Holiday à Abbey Lincoln.
Line up: China Moses (vocal), Raphaël Lemonnier (piano), Fabien Marcoz (contrebasse), Jean Pierre Derouard (batterie), Daniel Huck (Sax)
C’est une soirée transgénérationnelle qui nous attend, China n’étant autre que la fille de la diva Dee Dee Bridgewater.
www.chinamoses.com / www.raphael-lemonier.com
DEE DEE BRIDGEWATER
Dimanche 8 juillet- 20h30
Marraine du Nice Jazz Festival
Aujourd’hui à la tête d’une discographie impressionnante, la chanteuse américaine s’est spécialisée dans les hommages : Horace Silver avec Love and Peace (1995), Ella Fitzgerald avec Dear Ella (1997), Live at Yoshi’s (2000) un concert enregistré au club de Jazz Yoshi à Oakland (Californie), nominé comme meilleur album vocal lors des Grammy Awards 2001. Avec J’ai deux amours (2005), c’est à la France qu’elle a rendu hommage, tandis que Red Earth (2007), enregistré au Mali, rejoint jazz et musique africaine. Chanteuse au swing puissant, Dee Dee Bridgewater dégage, au travers de son expression vocale, une énergie unique dans tous les registres musicaux, du blues à la chanson contemporaine.
Pour son passage à Nice, la Diva du Jazz vous interprètera des extraits de son dernier projet Midnight Sun, réunissant le meilleur des grandes ballades romantiques du Song book.
ERYKAH BADU
Dimanche 8 juillet- 22h00
Née à Dallas, Erica Abi Wright démarre sa carrière en tant que rappeuse sous le pseudonyme de MC Apples. Elle prendra plus tard son nom de scène Badu, faisant référence au chant scat du jazz, badoum. Dès 1997, avec son album Baduizm, elle apporte une fraîcheur indéniable sur la scène R&B synthétique de l’époque. Certains comparent sa voix à celles de Sarah Vaughan ou Billie Holiday, version afro. Erykah Badu est une réelle show-woman qui transforme toutes ses apparitions en véritables performances scéniques. Après avoir raflé plusieurs Grammy Awards sur ses précédents albums, son dernier diptyque a défrayé la chronique. Le premier volet, New Amerykah, propose des morceaux lascifs dont elle a le secret. Le second volet, Amerykah, Part II : Return of the Ankh a fait l’objet d’un scandale lors de la sortie du vidéo-clip Window Seat. On y voit la chanteuse traversant les rues de Dallas en s’effeuillant au fur et à mesure de la chanson, pour finir complètement nue sur Dealey Plaza où elle s’écroule à l’endroit exact où John Fitzgerald Kennedy fut assassiné le 22 novembre 1963.
Son retour au Nice Jazz Festival, où elle avait fait forte impression en 2009, fait partie des grands concerts de l’été.
« Très rare en France, la chanteuse a livré mardi un concert d’une maîtrise stupéfiante… Vocalement, elle est capable de passer dans un seul souffle de la voix jazz la plus caressante à l’hystérie R & B contrôlée » Olivier Nuc – Le Figaro 23/07/2009
SCÈNE THÉÂTRE DE VERDURE
NEW MEETING QUARTET
Dimanche 8 juillet- 19h30
Une rencontre percutante entre l’accordéon et le piano, accompagnés d’une rythmique contrebasse-batterie.
A travers des compositions originales dans lesquelles le jazz et les rythmes brésiliens s’entrecroisent, le groupe exprime son envie de faire voyager le public en jouant une musique ensoleillée.
«Leur musique est à la fois fraîche et spontanée, c’est pour cela qu’elle touche le cœur du public ». Richard Galliano, producteur de l’album Lusitania.
Line up : Thierry Ravelli (accordéon), Xavier Triviaux (piano), Jean-Pierre Babarit (contrebasse), Jean-Christophe Galliano (batterie).
IBRAHIM MAALOUF
Dimanche 8 juillet- 20h30
Né à Beyrouth en 1980, de formation classique et lauréat de nombreux prix, Ibrahim Maalouf aborde l’improvisation et la composition à travers la musique arabe et le jazz.
Diagnostic est le troisième volet d’un triptyque musical que le trompettiste Ibrahim Maalouf a entamé en 2007 avec Diasporas, son premier album, et enrichi avec Diachronism deux ans plus tard.
Ce disque est l’aboutissement d’un travail de recherche sur le jeu des harmonies, la dynamique des tonalités, leur acclimatation aux rythmes et les connivences insoupçonnables entre différents styles musicaux. On y reconnaîtra l’influence majeure des fanfares balkaniques, des batucadas brésiliennes, du latin jazz ou du heavy metal.
Diagnostic est surtout son œuvre la plus personnelle, une sorte de bande originale, où est mise en scène avec un remarquable pouvoir de suggestion, la vie affective d’un musicien qui a toujours envisagé son art comme une thérapie, avec ce que cet engagement impose de sincérité et d’abandon.
Line up : Ibrahim Maalouf (trompette), Laurent David (basse), Xavier Rogé (batterie), Yvan Robilliard (Fender Rhodes), François Delporte (guitare), Youenn Le Cam (biniou, flûte, trompette), Yann Martin (trompette).
EDDY LOUISS – RICHARD GALLIANO QUARTET
Dimanche 8 juillet- 22h00
Retrouvailles de deux géants du jazz français : mon premier a été sacré meilleur organiste du monde, mon second a redonné ses lettres de noblesse à l’accordéon en inventant le New Musette. Mon tout forme un duo royal dont la rencontre discographique remonte à 2001 avec l’album Face to Face. Le répertoire choisi par les deux virtuoses nous emmenait du Brésil à l’Argentine, en passant par le be-bop et la chanson populaire.
Face to Face ne porte pas seulement un titre symbolique, c’est le fruit d’un échange, d’un dialogue. Tout unit ces deux musiciens : l’expérience de la variété qui leur facilite l’accès à un exceptionnel sens de la mélodie ; le jazz, qui nourrit leurs improvisations d’une matière sans cesse en mouvement ; enfin, leur amour commun des musiques typiques.
Nos deux improvisateurs ont l’art de remettre sans cesse sur l’établi le travail accompli. Leur complicité est telle que l’on en vient à ne plus savoir qui accompagne qui. Belle réussite que de fasciner l’auditeur au point qu’il ne se pose plus la question de savoir qui joue, qui accompagne, qui improvise.
Les retrouvailles des deux virtuoses promettent un grand moment de swing au Nice Jazz Festival.
Line up: Eddy Louiss (org), Richard Galliano (acc), Jean-Michel Charbonnel (b), Francis Arnaud (dms)
www.eddy-louiss.com / www.richardgalliano.com
