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21 novembre 2024

Acropolis : Rudy Salles demande à Jacques Peyrat de s’excuser

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salles-bayrou-2-2-2.jpg Ce n’est pas officiel mais l’histoire fait déjà grand bruit. Nice-Matin l’annonce à la Une vendredi 8 décembre : « Acropolis passe au privé ». D’après, le quotidien régional, le Groupe GL Events, leader international du marché national, deviendra le concessionnaire du Palais Acropolis. La décision finale sera proclamée lors du prochain conseil municipal du 20 décembre prochain.

Les réactions, depuis, fusent. C’est d’abord Jacques Peyrat, le Sénateur de Nice, qui a démenti cette information. Ensuite, à l’appel des trois syndicats SYNPTAC-CGT, FO et CFE-CGC, mardi, les salariés se sont mis en grève deux jours pour protester contre la privatisation du Bateau (sobriquet du Palais Acropolis) et la possibilité de restructuration et donc de pertes d’emplois (40 sur 100). En 2004, les syndicats s’étaient déjà opposés avec succès à ce que le Groupe GL Events gère le Palais. Bis repetita ?

PICT0076.jpg Le Sénateur Maire Jacques Peyrat n’apprécie guère que l’on tente, à nouveau, de faire chavirer le projet de reprise. Et c’est autour de Rudy Salles, député UDF de Nice, de réagir, prenant le parti des syndicats et s’opposant au premier magistrat de la Cité azuréenne : « Les traitant de repus, alors qu’il s’agit de professionnels qui ont toujours œuvré dans le sens de l’intérêt de leur outil de travail, Monsieur Peyrat affiche son mépris pour le personnel d’Acropolis qui représente plusieurs dizaines de familles Niçoises, vivant et travaillant à Nice, payant leurs impôts à Nice et participant au développement de leur ville ». Dans le même communiqué, le député, candidat à sa succession et à la mairie, revient sur la gestion d’Acropolis : « La baisse d’activité du Palais des Congrès, ces dernières années, tient au fait que la Ville de Nice n’a cessé de se désengager. En effet, les subventions municipales destinées à l’investissement et qui servaient à la rénovation permanente du Palais ont disparu. acropolis2-2-2.jpg De ce fait, Acropolis est devenu un Palais vieillissant qui a beaucoup perdu en compétitivité par rapport à ses concurrents. Ce n’est pas la direction du Palais qu’il faut mettre en cause et encore moins le personnel mais l’attitude irresponsable de la municipalité qui a laissé tombé Acropolis depuis longtemps.» Rudy Salles, comme pour le Palais des Festivals de Cannes, prône de confier la gestion à une société d’économie mixte.

Il termine son communiqué en demandant au Maire :

« -De présenter ses excuses au personnel d’Acropolis.
-de surseoir à la décision de privatiser Acropolis qui doit être examinée par le Conseil Municipal le 20 décembre prochain.
-de s’engager à ce que la Ville de Nice investisse à nouveau pour remettre Acropolis au niveau de ses principaux concurrents et envisage la création d’une liaison entre le Palais des Congrès et le Palais des Expositions qui seule permettrait de créer le premier espace « Congrès-Expositions » d’Europe et rendrait à nouveau la destination Niçoise compétitive.
-D’examiner enfin sérieusement la création d’une société d’économie mixte pour la gestion d’Acropolis. »

En attendant la décision définitive et la prise de fonction des nouveaux gérants, le bateau tanguant d’Acropolis n’a pas fini de faire réagir. Des réactions, dont se fera l’écho Nice-Première.

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