L’acte X des Gilets Jaunes – désormais c’est comme une série télévisée, chaque samedi on en a droit- a montré que cette spontaneité populaire qui est la matrice du mouvement et en est le coeur a encore du souffle même si quelques dizaines de manifestants en France et quelques centaines à Nice ne sont pas » le peuple prend la parole ».
Il est certaine qu’une minorité, une faible minorité du point de vue statistique, s’est formée, organisée ne renonce pas à s’exprimer, à défaut de savoir convaincre par la qualité des argumentations.
Dans leur démarche on voit plus l’émotion que le raisonnement. Leur culture est celle de l’excès, du moi romantique de celui qui veut exister et le dit fort.
Et puis il y a violence qui n’est pas seulement la fait des casseurs. Si les Gilets Jaunes ne font pas l’apologie de la violence, ils la légitiment. La note est lourde économiquement ( plus de 2 milliards d’euros suivant les calculs officiels) et moralement parce que l’opinion publique la rejette très majoritairement.
Il y aura probablement un Acte XI et puis à suivre. La demande est : ça va continuer à l’infini ?
