L’ADN est une association qui défend et développe les valeurs de liberté, d’égalité des citoyens(ennes) devant la loi, de justice sociale et de participation à la vie de la cité.
Elle combat principalement l’arbitraire, l’intolérance, le racisme, les discriminations et les provocations à la haine.
Elle agit contre toute forme d’exclusion.
‘En collaboration avec d’autres associations citoyennes et humanitaires,nous suivons depuis un an le pénible parcours de ces demandeurs d’asile et ouvrons afin de trouver des solutions pour leur hébergement- nous dit sa présidente Térésa Maffeis.
NP : Mais, en fait, qui sont les demandeurs d’asile ?
ADN : Ces réfugiés sont des personnes qui ont fui leur pays du fait de graves atteintes à leurs droits fondamentaux et que les autorités ne peuvent ou ne veulent pas protéger.
Le droit international relatif aux réfugiés oblige les États à s’abstenir de renvoyer dans son pays d’origine toute personne qui risquerait d’y subir des exactions ou des sévices e raison de son identité, de ses croyances religieuses ou de ses convictions politiques.
NP: Quelle est leur situation en France ?
ADN : Les demandeurs d’asile sont sous le régime de protection internationale et attendent qu’un État ou le Haut-Commissaire de Nations-Unies pour les Réfugiés (HCR) prennent position sur leur demande de statut de réfugié afin d’éviter toute sorte de faux ou abus.
Tant qu’une décision définitive n’a pas été prise sur leur statut, ils ne peuvent pas être renvoyés dans leur pays d’origine.
En France , dans cette attente, ces personnes n’ont pas le droit d’occuper un emploi et touchent une allocation à peine supérieure à 300 euros pour subvenir à leurs besoins.
Les familles ont en général la chance d’être hébergées dans des centres spécialisés.
Malheureusement pour les personnes isolées la manque de place dans ces centres leur impose des conditions de vie bien plus précaires.
NP: Et à Nice comment est-elle la situation? Pourquoi cette soirée de solidarité ?
ADN : A Nice, environ 90 d’entre eux doivent dormir dans la rue, ce qui est un mode de vie bien éloigné de l’intégration qu’ils souhaitent. Cela perturbe la préparation des entretiens décisifs avec les Services d’État ainsi que le cursus d’apprentissage de notre langue qu’ils doivent obligatoirement suivre.
Cette soirée est à la fois une soirée de soutien (nous verserons l’intégralité de la recette à un fonds de solidarité pour les demandeurs d’asile) et de protestation afin que la situation puisse trouver rapidement une issue digne de la condition humaine et respectueuse du droit.