Ce mini-scandale ne pouvait pas être passer sous silence. Au delà des critiques et de l’exploitation politicienne de la part de l’opposition municipale (voir ci-dessous), les faits qui regardent cette société publique depuis 2013 offrent une image qui fait le lit aux populisme du « tous pourris ».
Le rapport de la CRC ne met le fin à cette triste page édifiante pour la morale publique. Il ouvre les yeux sur une méthode de gestion qui ne peut être confinée aux seules responsabilités individuelles.
Parce que s’il y a une évidente « culpa in operandi » , elle est gravement associée à une « culpa in vigilandi ».
Un Président qui ne respectait pas les procédures, des administrateurs qui chauffaient les chaises, un directeur général qui, en plus de comportements illicites – ayant fait l’objet d’une sévère condamnation au pénal – avait un goût prononcé pour le népotisme et pour une gestion du personnel « à la carte ».
A tout cela, s’ajoutaient un climat social opaque avec la suspicion de luttes intestines et la complicité de syndicalistes « maison » qui confondent l’intérêt général avec celui beaucoup plus… personnel.
Mais ce qui laisse pantois est que, dans un contexte local où rien n’échappe sur tout ce qui se passe en politique, personne n’ait eu un aperçu ou un signal d’alerte d’une situation intenable et ingérable à la longue.
Un rare cas d’autisme collectif !
Vrai ou pas vrai, en laissant à la justice la charge du volet financier toujours en cours, il reste un fort sentiment d’amertume.
Le gestion de la « res publica » mérite beaucoup mieux que ça !