Gilles Karsenty : C’est un petit fascicule qui a la fonction d’agenda ou de cahier de texte. Il se compose de fiches qui traduisent les spécificités des différents métiers. Il recense principalement les professions manuelles et de l’artisanat comme les métiers de charcutier, de modéliste ou de maçon.
N-P : Qui est à l’initiative de cet agenda ?
G.K : c’est la CNAMS (Confédération Nationale des Artisans Métiers et Services) située à St-Laurent du Var. Des sponsors tels que la chambre des métiers et de l’artisanat 06, le Conseil Général des Alpes-Maritimes ou la MAAF préparent ces fascicules et les distribuent dans tous les collèges du département.
N-P : Depuis combien de temps sont édités ces agendas ?
G.K : Tous les ans depuis 4 ou 5 ans.
N-P : Concrètement, comment va se dérouler la journée de demain ?
G.K : Le Président de la CNAMS ainsi que le Président du Conseil Général, Eric Ciotti seront présents. Ils présenteront les agendas qui seront ensuite distribués aux élèves. Eric Ciotti s’entretiendra certainement avec eux pour évoquer avec eux leurs choix professionnels.
N-P : Pourquoi s’y prendre 3 semaines après la rentrée ? N’est-ce pas un peu trop tôt
G.K : les agendas sont toujours distribués en début d’année. Nous les avons reçu ces jours-ci. Et il est logique que le Président du Conseil général fasse un discours sur les métiers ainsi que sur l’orientation auprès des jeunes pour permettre une meilleure orientation des élèves. Cela permet d’affiner les choix professionnels et de leur montrer que beaucoup de métiers sont accessibles. Mais, il faut commencer à y songer grandement pour faire différents stages dans différentes professions.
N-P : Pensez-vous que cet agenda, qui regroupe plusieurs métiers manuels, est aussi une façon de montrer que ces professions sont un peu délaissées ?
G.K : Délaissées peut-être, c’est une manière aussi de faire de la publicité pour ces métiers qui donnent des possibilités d’avenir. On aura toujours besoin de bouchers, de charcutiers ou de boulangers. Ce sont des métiers à la fois d’avenir et du présent, qui existeront tout le temps.
N-P : Pensez-vous que parler d’orientation en 3e n’est pas un peu anticipé ?
G.K : Non, c’est pas forcément tôt c’est même un peu « tardif ». L’orientation doit être réfléchie dès l’entrée au collège et surtout dès la classe de 4e puisque les années scolaires passent vite. En 3e, les élèves ont seulement 9 mois de scolarité où ils devront se déterminer pour leur vie future.
