Albert II de Monaco, un défenseur de la biodiversité.

Le Prince Albert a tenu à porter lui-même l’une des deux caisses contenant un oisillon (le tout pesant 14 kg) sur 200 mètres de dénivelé, jusqu’à 1900m d’altitude. Les deux poussins de 90 jours ont été déposés dans une grotte dans laquelle ils seront nourris et observés par les agents du Parc national du Mercantour jusqu’à ce qu’ils s’envolent définitivement.

A plusieurs reprises, le Prince Albert a tenu à souligner à la fois toute la fierté qu’il avait pour sa fondation, qui inaugurait dans le Parc national du Mercantour sa première réalisation concrète, mais aussi l’importance que revêtait à ses yeux la défense de l’environnement et de la biodiversité pour nous comme pour les générations à venir. La sincérité de son engagement a été palpable et appréciée de l’ensemble des participants.

La convention signée à l’occasion de cette journée entre le Parc national du Mercantour et la Fondation Prince Albert II permettra de financer, dans le cadre d’un des programmes de la Fondation dédiés à la préservation de la diversité biologique, l’acquisition, le lâcher et le suivi de 2 gypaètes par an et ce durant 3 années (alternativement dans le Parc du Mercantour et le Parco Naturale Alpi Marittime, son voisin italien et jumeau depuis 20 ans). Les deux gypaètes lâchés
seront équipés d’ici quelques jours d’un émetteur satellite qui permettra d’assurer leur suivi télémétrique en direct sur le site du Parc national du Mercantour (www.mercantour.eu).

Les gypaètes lâchés le 22 mai 2007 sont nés en Autriche en février. En début de matinée, ils ont été préparés (mesure, pesage,…..) et présentés à Son Altesse Sérénissime et aux membres de la Fondation, qui avaient choisi de les baptiser Rocca et Fontvieille, comme les quartiers de la Principauté de Monaco.

Le Gypaète, le plus grand oiseau d’Europe (il peut atteindre 3 mètres d’envergure), est un charognard spécialisé dans la consommation des os des carcasses : il est tout à la fin de la chaîne alimentaire et intervient donc après tous les autres charognards (vautours, corbeaux, renards, sangliers…). Sa présence dans un écosystème a donc toute sa place, ce qui légitime le programme international visant à réintroduire le Gypaète dans les Alpes, dont le Mercantour est l’un des sites
de lâchers depuis 1993.

Contacts :

Fondation Prince Albert II de Monaco : Philippe Mondielli : 00 377 98 98 40 09

Parc National du Mercantour : Florent Favier : 00 33 04 93 16 78 88 / 06 13 95 13 39

Service de presse du Palais Princier de Monaco : 00 377 93 25 18 31