Mais ce genre de « rassemblement » n’a pas, par définition, d’organisateurs…mais tout au plus des initiateurs.
Et, côté sécurité, une possible interdiction est un frein ou une incitation à y participer quand on sait le plaisir qu’éprouvent beaucoup de gens à faire ce qui est interdit ? Une histoire qui finalement n’en est pas une et qui a fait débat sans une raison vraiment valable se terminant avant même d’avoir commencé. Un vrai « faux problème, quoi !!!
Voici les faits auxquels nous nous permettons d’ajouter notre commentaire.
Tout d’abord, il ne faut pas se cacher derrière les mots : Partout où elles ont eu lieu ces manifestations ont donné lieu à des débordements qui ont créé des problèmes d’ordre public, avec parfois des dégâts matériels assez importants, voir aussi à des conséquences physiques pour certaines personnes.
Du point de vue culturel, faire passer ces réunions pour des actions de convivialité et socialisation demande une fantaisie à toute épreuve. En effet, si une société nécessite de telles épreuves pour exister, il faut se dire que la situation est assez grave et ce ne sont certainement pas quelques bouteilles de bière ou autre boissons alcoolisées qui peuvent améliorer l’état des relations humaines et sociales entre les habitants d’une ville. Parce que si c’était le cas, il faudrait se tourner plutôt vers la neuropsychiatrie !!!
A ceux qui sont favorables, au nom de la liberté individuelle et collective, nous adressons un simple conseil de lecture du penseur libéral anglais, John Stuart Mills, le premier à se poser intellectuellement la question des rapports et limites entre les individus et leur liberté de pensée et d’action. Il conclut que « la liberté de chacun doit être absolue avec pour seule limitation le respect de la liberté des autres ». Ce principe, qui parait élémentaire, ne l’est malheureusement pas dans la pratique individuelle de tous les jours et même dans l’application au cœur les grands axes de la vie sociale.
Nous ne sommes pas toujours favorables à la politique sécuritaire parfois « musclée » du Maire de Nice, Christian Estrosi dont nous voyons plutôt l’effet d’annonce et de façade plutôt que son efficacité.
Mais dans cette circonstance nous avons partagé entièrement sa démarche. Et puis soyons francs: pourquoi donner des de lettres de noblesses à celle que Benoît Kandel, 1er adjoint, a très justement défini comme « une alcoolisation massive sur la vie publique » ?
Pour conclure, c’est très bien que l’Apéro Géant niçois soit resté dans les propos de quelques éphémères et anonymes organisateurs et que Nice reprenne sa vie en regardant en face ses « vrais » problèmes…sans les noyer dans l’alcool !!!