Récupération de Donnèe
12.5 C
Nice
22 novembre 2024

Après le Tribunal administratif, le Conseil d’Etat confirme l’illégalité de l’arrêté du maire de Nice interdisant les locations saisonnières

Derniers Articles

L’arrêté municipal interdisant les locations saisonnières à Nice du 6 au 20 février pour limiter la propagation du Covid-19 a été de nouveau retoqué par la justice. Le Conseil d’Etat a fait état de sa décision, en estimant qu’en l’absence de raison impérieuse liée à des circonstances locales particulières ». Et que cette interdiction » porte une atteinte grave et manifestement illégale au droit de propriété et à la liberté du commerce et de l’industrie ».


Les maires ne peuvent prendre des mesures supplémentaires de lutte contre l’épidémie que si des circonstances propres à leur commune l’imposent, sauf si « des raisons impérieuses liées à des circonstances locales rendent ces mesures indispensables », rappelle le Conseil d’Etat. Ce dernier motive qu’ en absence cette interdiction  » porte une atteinte grave et manifestement illégale au droit de propriété et à la liberté du commerce et de l’industrie ».

En bref, une commune n’est pas une chefferie ou le Maire peut faire ce qui lui semble.

« Je prends acte de cette décision : en France, seul l’Etat peut donc intervenir sur les décisions sanitaires, alors que le gouvernement lui même souligne l’efficacité d’une vision de proximité représentée par le couple Préfet-Maire ! » a réagi Christian Estrosi qui visiblement avait pris parti pour les hôteliers dans le différend qui oppose ceux-ci aux professionnels de la location touristique, accusés par les premiers de concurrence déloyale.

Auteur/autrice

spot_img
- Sponsorisé -Récupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de DonnèeRécupération de Donnèe

à lire

Reportages