Dans les prochaines années, le port construit en 1860 devrait reprendre des couleurs. Après l’annonce de la création d’une aire marine protégée la semaine dernière, le maire de Nice Christian Estrosi a détaillé ses projets pour le port de la ville, lors de la 16 édition des Assises économiques de la mer.
Son objectif : faire de ce port une « attraction économique et un lieu de protection de l’environnement ».
Lors de la 1ère journée des Assises économiques de la mer, le maire de Nice Christian Estrosi est revenu mardi sur son projet « d’économie bleue », qui comprend le réaménagement du port. L’objectif : lui donner un nouveau souffle sur le plan écologique et économique, avec une mesure forte d’écotaxe.
Parmi les mesures, la création d’une aire marine protégée au large du littoral niçois, et un bonus malus pour les véhicules empruntant les ferries
Une mesure choc de sa feuille de route pour « l’économie bleue » est celle du « pollueur-payeur », avec une éco-taxe de 60 euros pour chaque voiture embarquant dans un ferry. Des véhicules qui polluent autant que le navire lui-même : une tonne de CO2 à chaque entrée et sortie des véhicules.
Autre élément important : la création d’une aire maritime protégée « de l’aéroport jusqu’au cap de Nice », qu’il avait évoquée vendredi dernier. Elle permettra notamment d’éviter le mouillage des paquebots de croisière dans ce périmètre.
« C’est faire en sorte que la terre et la mer aient des dispositions vertueuses, un cercle vertueux, et en même temps, c’est au au service de la croissance, de l’emploi et de développement économique ».