Hier, Nice a une nouvelle fois été victime d’une attaque terroriste qui a réveillé de nombreux mauvais souvenir. Retour sur les faits.
Il était 8h30 lorsque qu’un jeune homme tunisien âgé de 21 ans a fait irruption dans la basilique Notre Dame de Nice, située sur la principale artère commerciale de la ville, l’avenue Jean Médecin. Pendant un peu moins de trente minutes, l’assaillant va s’attaquer à plusieurs paroissiens, deux femmes et un homme. Ce dernier n’était autre que le sacristain de la basilic Vincent Loques qui allait fêter ses 55 ans aujourd’hui.
Pensées pour Vincent Loquès, sacristain de la basilique Notre Dame de Nice lâchement assassiné par un terroriste islamiste.
Il était extrêmement dévoué à son église, je pense à sa famille, ses proches et à l’ensemble de la communauté catholique. pic.twitter.com/saBjEc1WDj
— Eric Ciotti (@ECiotti) October 29, 2020
Une des victimes a elle été trouvée à proximité de l’entrée principale présentant des blessures mortelles au niveau de la gorge laissant penser à un égorgement. La dernière victime est décédée quelques minutes après avoir réussi à s’extirper de la basilique en se rendant dans un bar à proximité pour se réfugier. Les paroissiens ont été tués à l’arme blanche, un couteau. Le suspect, grièvement blessé par l’intervention salvatrice des policier municipaux, a été transporté à l’hôpital. D’après le magistrat, son pronostic vital est toujours engagé. L’alerte a été donnée grâce au déclenchement d’une borne d’appel d’urgence municipale située à proximité de la basilique. Durant de longues minutes les équipes de déminage ont procédé à l’exposition de plusieurs objets qualifiés de suspects.
Le parquet national antiterroriste a été saisi et une enquête ouverte pour assassinat en relation avec une entreprise terroriste, tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle. Dans l’après-midi, le Premier ministre Jean Castex a annoncé que le plan Vigipirate était relevé au niveau « urgence attentat ».
Aux alentours de 14 heures, le président de la République, accompagné du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin et du ministre de la Justice Eric Dupont Moretti, s’est rendu sur place. Emmanuel Macron a ainsi rappelé « qu’il ne fallait céder à aucun esprit de terreur ». Il a dans le même temps annoncé la mobilisation des forces militaires pour protéger nos lieux de cultes et les écoles.