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21 novembre 2024

Attentat de Nice : vers une requalification des faits

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Quelques jours après avoir commémoré le 7e anniversaire de l’attentat du 14 juillet, le parquet de Nice s’est dit favorable à une requalification des faits concernant l’enquête sur les mesures de sécurité. 

Un nouveau tournant est en passe d’être pris dans l’enquête sur la sécurité du feu d’artifice du 14 juillet 2016. Rendu tristement célèbre après l’attentat perpétré par Mohamed Lahouaiej Bouhlel, ce drame avait coûté la vie à 86 personnes. Après plusieurs années de procédure, une nouvelle avancée a été apportée hier par le parquet de Nice. Ce dernier a décidé de requalifier les faits en “homicides et blessures involontaires”. Une information confirmée par le procureur de Nice, Xavier Bonhomme à l’AFP. “Les faits sont susceptibles d’une requalification en homicides et blessures involontaires commis par maladresse, imprudence et négligence.”

Pour rappel l’enquête avait été ouverte en 2017 après que plusieurs parties civiles aient porté plainte. Une plainte déposée pour « mise en danger de la vie d’autrui par violation délibérée d’une obligation réglementaire de sécurité ou de prudence. » 

L’association “Promenade des Anges” demande
la mise en examen de Christian Estrosi

Par l’intermédiaire de sa co-présidente Célia Viale, l’association “Promenade des Anges”, créée en soutien aux personnes ayant été touché de près ou de loin par l’attentat, a demandé la mise en examen de l’actuel maire de Nice. Selon elle, Christian Estrosi, alors premier adjoint à la mairie à l’époque, est responsable de la gestion de “la sécurité d’un événement”. « Lors de son témoignage, qui a duré six heures, il a dit qu’ils étaient plus préparés à une attaque de type Bataclan. Ce n’est pas avec une soixantaine de policiers qu’il aurait été possible de faire quoi que ce soit, déplore celle qui a perdu sa maman pendant l’attentat. Les plots en béton, la mairie les avait, ça ne coûtait pas grand chose de les mettre. »

Pour l’heure, le maire de Nice reste placé sous le statut de témoin assisté. L’ancien préfet des Alpes-Maritimes, Adolphe Colrat, son directeur de cabinet de l’époque, François-Xavier Lauch ainsi que Philippe Pradal sont également placé sous ce même statut.

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