Le service d’ordre était correctement dimensionné le soir de l’attentat de Nice, le 14 juillet, a déclaré mercredi 27 juillet la directrice de l’IGPN, Marie-France Moneger-Guyomarc’h lors de la présentation du rapport de son organisme. Les polémiques « sont le fruit d’une mauvaise compréhension et interprétation des informations », a-t-elle ajouté.
La publication du rapport de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) suffira-t-elle à mettre un terme aux polémiques si déplacées ? Apparemment non.
Pour l’ancien maire de Nice Christian Estrosi , qui avait accusé par ailleurs Bernard Cazeneuve de « mensonge d’Etat » sur les effectifs policiers présents le soir du drame, le rapport de l’IGPN « ne saurait être suffisant », a-t-il réagi mercredi.
Protagoniste d’un pilonnage contre le gouvernement, il pourrait risquer un effet-boomerang si la conclusion de l’enquête judiciaire ne confirme pas ses accusations.
Dans cette attente, certains pourraient s’occuper de la rédaction d’un « manuel pour lutter contre les pensées simplistes « .
Et oui, à vouloir toujours tracer une ligne droite, on risque parfois de déborder sur les côtés.