Chaque année c’est le même défi : transformer une station d’hiver en station d’été. Pour Jean-Noël Tofanari l’important est de lier en permanence sport et montagne : « que ce soit des sports de glisse ou autres, il y a beaucoup, beaucoup de choses à faire. Nous avons toutes les activités, de la piscine au tir à l’arc, en passant par la danse ». Avec comme attrait supplémentaire cette année la création de pistes VTT : « Tout le monde a été ravi de la qualité de nos pistes. C’est quelque chose que nous comptons encore améliorer l’année prochaine ».
Il s’agit maintenant de rester confiant quant à la capacité d’accueil : « Nous avons tous les hôtels d’ouverts. Nos taux de remplissage sont très intéressants. Nous devrions faire un très bon mois d’août ».
Main dans la main
Travailler avec les autres offices du tourisme est de rigueur : « C’est une idée de Christian Estrosi, pour notre département, de vendre à la fois la mer et la montagne à l’échelon mondial. Il faut que nous nous rapprochions, que nous faisions corps pour vendre un produit complémentaire ». Il y a pourtant d’autres stations que celle d’Auron. Ce n’est pas un handicap : « On ne parle pas de concurrence entre les stations mais de complémentarité. Isola 2000 a de bons hôtels et renvoie une bonne image, notamment l’hiver en matière de ski et de surf ». Jean-Noël Tofanari ne craint pas non plus les clivages idéologiques : « Les changements politiques apportent une nouvelle dynamique. Les nouveaux visages sont des gens qui travaillent, s’investissent et qui ne demande rien en retour. De plus nous avons une très bonne entente avec la mairie d’Isola et celle de Saint Etienne de Tinée ».
Les grands moyens
Christian Estrosi s’accroche aux Jeux Olympiques d’hiver 2018. C’est une aubaine pour les Alpes-Maritimes. Le Président des Offices du Tourisme confirme : « C’est un grand projet. Nous avons un bon potentiel et toutes les pistes qu’il faut. Les épreuves de slalom pourraient par exemple se dérouler à Isola et les épreuves sur glace dans vallée du Var. En terme d’accueil, la proximité de la frange littorale avec Monaco nous procure amplement de quoi loger les visiteurs. Il n’y a qu’une heure et demie de route pour accéder aux stations. Ce n’est pas pire que Turin ». Les infrastructures et le contexte géographique pourraient donc préserver Nice de toute concurrence.
Le tourisme dans les Alpes-Maritimes devrait également en profiter. Toutefois certains éléments manquent à une réussite totale : « du budget, notamment pour faire de l’événementiel. Outre les compétitions traditionnelles, on doit pouvoir améliorer le culturel. Et cela demande beaucoup de travail ».
Cette vidéo est issue du site Web TV Nice 
