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22 novembre 2024

Bal des faux-culs autour des recours contre l’élection de Christian Estrosi

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C’est dans l’édition de Nice Matin du 6 janvier 2016 que les responsables de l’opposition locale ont tenté d’asséner leurs vérités à propos des trois recours à l’élection de Christian Estrosi au Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur.

L’un de ces recours a été déposé par le Front National de Marion Maréchal-Le Pen, qui critique aujourd’hui le fait que le nouveau Président se maintienne notamment à la tête de la Ville de Nice.

Pour un parti qui ne prospère que sur les échecs et l’absence de confiance qui règne dans notre pays, rien d’étonnant à ce que certains aillent jusqu’à provoquer eux-mêmes ce qu’ils dénoncent, et à s’en offusquer ensuite à coups de slogans. Qui use et abuse de la politique politicienne ?

Mais au-delà de ce constat, je rappelle que Mme Arnautu, qui dirige toujours le groupe FN au Conseil municipal, non contente de ne pas habiter dans notre cité, ne siège dans aucune commission et n’honore donc pas son seul mandat local. Mieux encore, elle a formulé récemment le vœu de se consacrer davantage à sa famille en 2016, il y a quelques jours : nul doute que sa présence déjà très sporadique en 2014 et en 2015 n’ira pas en s’accroissant.

M. Bettati, l’homme qui rêve de Christian Estrosi matin, midi, et soir, continue quant à lui de parfaire son incorporation à l’extrême-droite. Ses théories du complot systématiques sur les agissements des uns et des autres et son goût de la petite polémique m’inquiètent : entre ses affabulations sur les matières fécales de la Promenade du Paillon ou sur les rendez-vous secrets entre le maire et ses
opposants dans les catacombes lugubres de la mairie, est-il lui-même habitué aux petites manœuvres ? Plus grave : est-ce comme cela que ce nouveau converti, roi de l’absentéisme en conseil municipal, conçoit le combat pour l’intérêt général, et le rôle du responsable politique ?

Quant à Patrick Allemand qui s’érige en porte-parole de la Loi sur le non-cumul des mandats, rappelons-lui que l’un des trois recours a été déposé par Patrick Mennucci (PS), pour, soi-disant « un préjudice de 87 voix » dans un bureau de vote à Marseille. Le spectre de la politique locale aurait-il été tué depuis longtemps par le ridicule ?

N’allons pas jusqu’à demander à tout ce petit monde de prendre exemple sur Christian Estrosi en matière d’investissement personnel pour nos collectivités. Mais pour 2016, de grâce, mettez-vous au travail.

Romain Cardelli, Collectif Universitaire 06

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