Après #MeToo et #Balancetonporc, le hashtag #Balancetonbar apparaît sur les réseaux sociaux. Ce mouvement permet aux femmes de dénoncer les agressions sexuelles qu’elles ont subies dans les bars.
Parlons.
Dénonçons.
Portons plainte.
Rendons public.
Brisons l’omerta.
Finissons-en avec l’impunité. #MeToo #MeTooMédias #BalanceTonBar #PasUneDePlus— ONU Femmes (@ONUFemmes) November 11, 2021
Une soirée, un verre… Et puis c’est le trou noir. #Balancetonbar, c’est un cri de ralliement, mais surtout une façon de libérer la parole. Les récits d’agressions sexuelles où des femmes, ont été droguées à leur insu se multiplient sur Internet.
Une mobilisation née en Belgique
Cette mobilisation découle d’un constat : les bars et les boîtes de nuit sont régulièrement le terrain d’agressions sexuelles. 17 plaintes pour viol, ont été déposées contre le serveur d’un bar à Bruxelles.
Dans ce contexte, un collectif de féministes belges a décidé de lancer un appel au boycott sur les réseaux sociaux. Le but est d’impacter le chiffre d’affaires des bars et des discothèques, afin de les obliger à mettre en place les mesures nécessaires.
Désormais relayé en Belgique, en France et au Royaume-Uni, le hashtag est très vite devenu viral. Partout en France, des comptes Instagram « #Balancetonbar » voient le jour dont un à Nice.
Les effets du GHB
Plus communément appelé la drogue du viol, le GHB est un liquide qui anesthésie et provoque des pertes de mémoire. Il est inodore, incolore et insipide ce qui le rend quasiment impossible à distinguer. Les effets sont très rapides. De plus, il est détectable pendant six heures dans le sang et durant douze heures dans l’urine.
Pour lutter contre le GHB dans le verre, je sais que ça ne devrait pas exister en 2021, mais c’est la meilleure solution aujourd’hui…#balancetonbar pic.twitter.com/md6QB6Myp2
— . (@rick_rmg) November 8, 2021
À Reims, certains bars mettent en place des protections à fixer sur le bord des verre pour empêcher que des drogues puissent y être versées.