Bernard Maccario a voulu faire le point à mi-chemin des Jeux de la Francophonie dont il est le » dominus » en tant que directeur général du Groupement d’Intérêt Général qui est l’organisme directeur et organisateur de la manifestation qui réunit les pays francophones pour des compétitions sportives et culturelles.
Avec sa traditionnelle capacité à passer entre les gouttes, Bernard Maccario a esquivé très habilement les critiques exprimées (mais aussi celles qui circulent dans les coulisses) concernant la qualité de l’organisation qui, on le dit et l’écris, est loin de la perfection. Mais, à vrai dire, quelle responsabilité peut avoir l’organisation si une vingtaine d’athlètes profitent de cette occasion pour laisser leur délégation ?
Ou bien encore, si une Ministre impose un rappeur qui chante pendant « cinq minutes » lors de la cérémonie d’ouverture dans un spectacle durant plus de « deux heures ». Sans parler des élus qui en profitent pour mettre en scène, eux qui n’étaient pas prévu dans le casting des protagonistes, et se signaler par des déclarations parfois déplacées et souvent inopportunes créant, de fait, un vrai-faux couac ?
Ne serait-il pas mieux revenir aux valeurs et aux chiffres ?
Tout d’abord, pour dire que ces Jeux , organisés principalement par des bénévoles niçois et azuréens, profitent aussi aux niçoises et niçois qui ont l’air de les apprécier comme le démontrent les présences massives aux différentes épreuves sportives mais surtout culturelles (des centaines de personnes ont assistés aux compétitions telles que le hip-hop, les marionnettes géantes, la danse de création ou encore le conte et la littérature).
Oui, le but principal de la manifestation de réunir près de 3000 jeunes de tous les pays dans un cadre commun malgré leurs diversités est atteint et c’est sans doute cela le plus important.
Et puis, qu’une organisation complexe (qui doit gérer 20 sites de compétitions plus ceux pour l’entrainement et 7 lieux de résidence comprenant l’hôtellerie pour les officiels et les dirigeants) ait quelques défauts marginaux, ce qui est pratiquement inévitable comme le savent bien ceux qui sont habitués à fréquenter ces manifestations internationales, n’est pas si important que ça.
Pour les amateurs la perfection, le rendez-vous est fixé à une prochaine fois, s’il en existe une… L’essentiel est ailleurs, comme l’a très bien fait noter Bernard Maccario.
Les jours passent, les compétitions se déroulent dans un climat de sportivité, tout le monde a l’air d’apprécier l’hospitalité, les souvenirs se cumulent avant la grande fête finale qui se déroulera le dimanche 15 septembre prochain au Parc des Sports Charles Erhmann (Entrée libre et gratuite) pour la cérémonie de clôture des Jeux qui n’auront été imparfaits que dans l’esprit un peu trop étriqués de certains.
