Blocage des universités : le «10/20 pour tous», rien d’une légende urbaine
Depuis quelques semaines, des minorités d’ étudiants bloquent leurs universités dans plusieurs villes de France. Ils manifestent leur colère contre la loi de Frédérique Vidal sur l’Orientation et la réussite des étudiants, promulguée le 8 mars dernier.*
Si le gouvernement défend un texte qui favorise « le dialogue » entre les établissements et les étudiants, ces derniers dénoncent une sélection déguisée à l’entrée dans les études supérieures.
Les examens auront-ils quand même lieu ? En cette période de partiels, beaucoup s’interrogent sur la tenue des épreuves dans les universités bloquées.
Les étudiants de plusieurs universités réclament l’obtention automatique de leur semestre, le «10/20 pour tous»!
Révolutionnaires oui , mais toujours avec le confort petit bourgeois des droits acquis ou garantis!!!
Depuis la montée des tensions, le gouvernement met l’accent sur les violences.
« On est à l’université, le débat doit avoir lieu. C’est quand il y a des violences que les choses doivent être prises en compte et deviennent inacceptables », a ainsi déclaré Frédérique Vidal, Ministre de l’Université et de la Recherche
Pour Edouard Philippe, le Premier Ministre. « Il y a une très forte mainmise d’une partie étudiante, parfois d’ailleurs pas étudiante, de l’extrême gauche sur le début de ces mouvements avec une forme de violence ».
Le mouvement n’est pas près de se terminer. L’Unef a appelé à amplifier le mouvement contre la loi, tandis que l’Union des étudiants communistes, qui salue de ‘véritables démonstrations de force’, appelle les étudiants à ‘ne pas laisser briser leur mouvement' ».
Les dates des prochaines mobilisations sont d’ores et déjà annoncées. La coordination nationale étudiante (CNE) appelle également les étudiants à manifester le 14 avril « en lien avec la grève des cheminots » et à se « joindre à la journée nationale de grève du 19 avril ».
Une nouvelle assemblée de la CNE doit avoir lieu les 21 et 22 avril pour préparer la suite du mouvement.
Etudiants ou pseudo-révolutionnaires ?