Coup d’arrêt à l’Opération de la plaine du Var , une fleur à l’oeillet de la stratégie de Christian Estrosi pour dynamiser l’économie locale et l’orienter vers des activités de pointe et d’avenir.
Objectif louable sauf que pour bâtir il faut des aires et choisir entre béton et vert … c’est bien ça le problème de toujours.
En fait, les opposants ont toujours accusé le président de la Métropole de vouloir cacher derrière une étiquette mirobolante , Eco-Vallée, un vaste bétonnage, ce qui à vue des réalisations n’est pas infondé.
D’où les ( vaines) oppositions politiques et des associations écologistes au projet.
Le Collectif associatif 06 pour des réalisations écologiques (Capre 06) avait introduit un recours en justice.
Dans un jugement en date du 22 juin mais rendu publique hier, le Tribunal administratif a annulé le « projet stratégique et opérationnel » (PSO) de l’éco-vallée de la plaine du Var, considérant que ce plan adopté en 2015 aurait dû être précédé d’une étude d’incidences Natura 2000, car il définit les opérations d’urbanisme à venir sur ce territoire de 10.000 hectares située dans la basse vallée du Var ».
Pour la présidente de l’ association écologiste, Sylvie Bonaldi, ce jugement » cela montre que le PSO est un document d’urbanisme contraignant soumis à des études d’impact et qui doit être compatible avec le code de l’environnement ».
Dans un communiqué diffusé dans la soirée , L’EPA, de son côté, a assuré qu’il « envisage(ait) sérieusement la possibilité de faire appel du jugement rendu ».
L’établissement public afirme que « L’EPA mène des études d’incidences Natura 2000 sur l’ensemble des projets d’aménagement dont il a la charge et le PSO n’était pas listé au Code de l’environnement comme devant faire l’objet de cette évaluation ».