Deux projets étaient envisagés, le tracé nord, qui longeait l’Autoroute A8 et évitait les grandes villes, et le « tracé des métropoles ». C’est finalement le second, un peu plus onéreux qui a été choisi. Cette nouvelle ligne permettra aux niçois de rejoindre la capitale et inversement en 3h50, au lieu des 5h25 actuellement. Le coût de la LGV est estimé à 15 milliards d’euros.
Plusieurs arguments ont poussé le gouvernement à opter pour ce tracé plutôt que pour l’autre. Tout d’abord, cette LGV rentre dans le projet d’une ligne reliant Gênes à Barcelone. Deuxièmement, du point de vue environnemental, le tracé empruntera des lignes déjà existantes. « Une décision historique » selon les Alternatifs qui soutenaient le tracé choisi.
Passer par les grandes villes permettra de désengorger le réseau régional mais également d’augmenter la fréquentation de 2 millions de passagers chaque année.
Il faudra cependant attendre 2020 pour voir le début des travaux en raison de la réorganisation de la gare Saint-Charles à Marseille qui, aujourd’hui, sature. Une nouvelle gare TGV devrait également voir le jour à l’est de Toulon. Autre projet dans les Alpes-Maritimes, une gare souterraine qui assurerait toutes les correspondances régionales en direction de Cannes. Encore beaucoup d’incertitudes en ce qui concerne les derniers kilomètres du tracé à Nice et pour le financement de la ligne. Même si un partenariat privé-public a déjà été évoqué.
Il faudra donc être patient, puisque la mise en service de la ligne à grande vitesse ne devrait pas avoir lieu avant 2024 ou 2025.
