Le centre commercial Cap 3000 à Saint Laurent du Var, organisait ce samedi un pique-nique bio sur la plage. Une attention toute particulière à l’égard des clients qui se sont réjouis d’une journée verte sur fond bleu.
Il est midi et tout le monde est installé sous une tonnelle en tissu, à l’ombre d’un palmier, en solo ou en duo, en famille ou entre amis. Coquillages et crustacés sur le plage de galets … Non, ce ne sont pas des fruits de mers au menu mais bien un panier bio que Cap 3000 offre gracieusement aux 300 inscrits. En y regardant de plus près, c’est un déjeuner pour cinq personnes qui se présente avec, entre autre, quinoa, taboulé, jambon, pain, jus de fruits, eau et compotes mais «malheureusement pas de vin» et beaucoup de participants le regrettent. Pour sa troisième édition, le pique-nique bio organisé par La langue du caméléon (l’agence de communication de Cap 3000) est un «succés» pour Frédéric Pasquini, directeur de l’agence. L’évènement s’inscrit dans« une dynamique de rencontre qui favorise l’échange avec le client» et n’est pas qu’une «simple opération mercantile» pour celui qui a piloté l’organisation. Il souligne la «simplicité» de ce rassemblement et le souhait pour le centre commercial de prendre part au développement durable.
Coté participants, ils découvrent le contenu et se découvrent parfois entre eux puisque certains venus à deux, déjeunent finalement à cinq et plus si affinités. Le pique-nique réunit des adeptes du bio comme Nikkie et Jean qui disent préférer le camembert au «lait cru plutôt que pasteurisé» mais restent tout de même ravis de cette initiative. La thématique fait l’unanimité à tel point que Gilles et Marie, venus en amis, savourent leur repas tout en pensant à la poubelle jaune qui manque à l’appel. Quelques mètres plus loin, c’est une famille que nous interpellons, le papa lance un franc « à renouveler »en parlant de l’opération; il est venu accompagné de ses deux enfants, de son épouse et de belle-maman qui semble prendre plaisir à cette belle réunion de famille. Une famille qui «connait le bio parce qu’elle en consomme», toutefois,« cela reste assez cher» souligne le papa. Du côté d’Eva, l’ainée de 10 ans, «c’est bon de se retrouver en famille». En famille, oui, mais il faut aussi s’accomoder de ses voisins et savoir faire le premier pas;quelques échanges humoristiques, des taquineries et le tour est joué. Notre belle famille se met à échanger avec une autre. On pique-nique, on parle politique, on s’écoute et puis vient la fâcheuse question du : « Et le café alors ? ». Ils finiront peut-être par le prendre ensemble et là, l’objectif du centre commercial semble avoir été atteint, créer la rencontre, la découverte et en même temps faire sa promotion tout en douceur.
