On le connait de par ses fonctions d’enseignant au cœur du BTS Communication du Parc Impérial, mais Carlo Scibetta possède d’autres cordes à son arc, et, c’est une d’entre-elles qui l’a conduit, il y a quelques années, à se lancer dans un projet de festival du film nommé Cinéalma qui fêtera, cette année, sa 8ème édition. Et qui de mieux que lui pour nous en parler…
Nice Premium : Carlo Scibetta, une édition aux saveurs transalpines cette année ?
Carlo Scibetta : Oui, le Cinéma italien est en pleine vitalité avec de jeunes réalisateurs qui sont remarqués dans de nombreux festival. Nous aurons le plaisir d’en accueillir trois : Antonio Piazza et Fabio Grassadonia pour le film Salvo qui a obtenu le prix de la critique à Cannes et Claudio Giovannesi pour le film Ali a les yeux bleu récompensé au festival international de Rome. Seront également programmés les films des grands réalisateurs : Anni Felici de Daniele Luchetti, La grande Bellezza de Paolo Sorentino et Chaque jour que Dieu fait de Paolo Virzi. Et puis, cerise sur le gâteau le premier film de Valéria Gollino Mielle.
NP : Quelques belles affiches au programme de cette 8ème édition ?
CS : Oui, en plus des films italiens, nous pourrons voir les deux meilleures films espagnol de l’année Biancanieves, et Groupe d’Elite, les meilleurs films marocains, tunisiens et Algériens et la palme d’or à Cannes : La vie d’adèle.
NP : Deux invitées féminines de choix aussi avec Fanny Ardant et Agnès Jaoui ?
CS : Agnès Jaoui sera présente pour la préouverture, elle présentera son spectacle musical « Siempre al sul », Fanny Ardnat nous fait l’honneur de revenir à Cinéalma pour présenter en avant première son deuxième film en tant que réalisatrice « Cadences Obstinées. »
NP : Mais, outre l’Italie, parlez-nous aussi d’Espagne, du Maghreb, d’Israël, de la Palestine ou encore de l’Iran ?
CS : L’Espagne, j’en ai parlé. Le cinéma Marocain se distingue par une grande richesse et une maîtrise dans la mise en scène. Nouspourrons ainsi découvrir les trois meilleurs films de l’année distingués à Tanger : Zéro, Malak et Femmes hors la loi. Parfum d’Alger représentera l’Algérie, Millefeuille et Le professeur la Tunisie. J’invite le public à découvrir ces films prenant, poignant et qui ne laisseront personne indifférents et de rencontrer les réalisateurs et acteurs présents. Cette année nous pourrons égalent découvrir deux film israéliens Youth et Rock In The Casbah et le très beau film palestinien Omar présenté à Cannes. Nous présenterons en exclusivité et pour la première fois en France le film iranien « Un morceau de sucre » très remarqué au festival de Carthage.
NP : Cinealma soutient aussi le mouvement associatif, parlez-nous de l’association Nomade ?
CS : Oui, cette année c’est l’association Nomade qui aide les enfant malades de la Lèpre qui sera soutenu par Cinéalma. A cette occasion, nous diffuserons l’un des meilleurs films de la quinzaine des réalisateurs à Cannes « Lunchbox ». Le restaurant Le NOORIS a Nice offrira le buffet indien qui précèdera la diffusion du film.
NP : Qu’est-ce qui fera de Cinéalma 2013, une grande réussite ?
CS : Bien sur la présence du public très diversifié qui vient de toutes les communes des Alpes Maritimes et qui appréciera les échanges et les rencontres avec les nombreux réalisateurs et acteurs présents. Cinéalma, c’est bien sur des films d’auteurs, mais accessibles à tous, et c’est surtout un état d’esprit basé sur des valeurs de convivialité, de solidarité, et d’ouverture aux autres.
NP : Enfin, comment se porte l’équipe à quelques jours de l’ouverture ?
CS : Très bien, confiante et impatiente. Toute l’équipe est composée de bénévoles qui s’investissent depuis des mois pour le plus grand plaisir des spectateurs amoureux du cinéma Méditerranéen.