Manu, le gérant de la Cave Romagnan, avait su transformer ce bistrot de quartier en un endroit où il fait bon venir boire un verre, rencontrer des gens et y écouter de la bonne musique. Mais… Comme tout le monde le sait, musique signifie aussi bruit. Cela n’est plus toléré par les habitants de l’immeuble et par le voisinage.
Deux parties s’opposent : d’un côté, l’administration et les habitants des lieux qui ne veulent plus de nuisances sonores (et comment leur donner tort ?). De l’autre, plus immatériel mais non moins important, la culture.
Le point de vue des habitants, tout à fait légitime, est contesté à ce jour par le propriétaire de l’immeuble à coup de lettres recommandées et constat d’huissier. Dans le futur, sera probablement engagé un recours au tribunal pour obtenir une ordonnance d’interdiction d’activité.
De l’autre côté, les soutiens se font nombreux à l’aide d’une pétition signée par plus de deux mille personnes et quelques élus.
En réalité deux droits s’opposent.
On nous dit que la question pourrait être à l’ordre du jour du prochain Conseil Municipal. Mais on voit mal comment la Mairie pourrait trancher à la place d’un référé de justice.
Entre temps c’est la mobilisation des supporters de jazz qui s’organise avec un concert de soutien à la cave Romagnan (22 rue d’Angleterre).
Reste à savoir si le Maire et son équipe sauront trouver une solution à ce différent épineux. On pourrait croire ce cas isolé mais il met en avant le débat récurent de la pollution acoustique à Nice. Véritable problématique ou sautes d’humeurs niçoises ?
Le site web de la Cave Romagnan
