On a pris connaissance de Cédric Herrou, agriculteurs de la vallée de la Roya, comme humanitaire qui prenait secours des quelques migrants qui avaient traversé la frontière entre l’Italie et la France.
« Au début j’ai réagi un peu dans l’urgence. La seule solution que j’avais trouvée pour répondre à cette détresse humaine, c’est de mettre les migrants dans ma voiture et de les faire passer »- avait-il dit pour expliquer son action.
On a connu ensuite le militant qui avait des problèmes avec les lois pour le soi-disant délit d’aide à l’entrée , au séjour et à la circulations d’étrangers en situation irrégulières.
« Je suis très inquiet du traitement des migrants mineurs à la frontière franco italienne » était son commentaire après que le parquet a requis huit mois de prison avec sursis à son encontre.
On est en train de connaître le « protagoniste » qui annonce un « action politique » soutenu par un collectif d’avocats franco-italien , constitué de gens « très compétents », avec l’intention d’attaquer tous azimuts.
« J’ai vu les limites de mon fonctionnement . Maintenant nous allons faire du juridique, du juridique, rien que du juridique. Nous allons nous placer sur le terrain légal et ça va faire mal ».
On espère ne pas le retrouver dans un proche futur, dans la veste de candidat à une fonction publique élective au nom d’une bataille idéale dont il serait le porte-drapeau.
On sait que la pente entre les nobles principes et les honneurs est toujours glissante et que souvent , si le départ est honorifique , l’arrivée est parfois « alimentaire ».
Il sera jugé ce matin et des manifestations en soutien sont prévues par des collectifs devant le Palis de Justice.
